Il était activement recherché depuis lundi 6 février. Le joueur ghanéen Christian Atsu, coincé sous les gravats, a été sorti en vie mais blessé, au lendemain du violent séisme qui a frappé la Turquie. Ahmet Eyüp Türkaslan, le gardien de Matalyaspor, n’a lui pas survécu.
ll était introuvable depuis la veille. Au lendemain du puissant séisme meurtrier, de magnitude 7,8, suivi de répliques, qui ont ébranlé, lundi 6 février, le sud de la Turquie et la Syrie voisine, causant la mort de plusieurs milliers de personnes, selon un bilan encore provisoire, les secours se démènent pour extirper les survivants des décombres. Parmi les supposées victimes se trouvait le footballeur Christian Atsu. Passé par Porto, Chelsea et Newcastle, l’international ghanéen de 31 ans, qui évolue à Hatayspor (D1 turque) depuis septembre dernier, était porté disparu.
Dans les heures qui ont suivi le tremblement de terre, plusieurs joueurs ou membres du staff d’Hatayspor – l’attaquant Bertug Yildirim, les défenseurs Kerim Alici et Burak Öksüz ou encore l’entraîneur adjoint Murat Bel, notamment – ont été extraits ou sont sortis vivants par leurs propres moyens des décombres. « Hatay(spor) a été profondément affecté. Nous nous dirigeons vers la fin des heures les plus dangereuses », a poursuivi le responsable de l’actuel 14e de Süper Lig, le championnat turc.
Malheureusement, tous n’ont pas eu cette chance. Le corps sans vie d’Ahmet Eyüp Türkaslan, gardien du Yeni Malatyaspor (D2 turque), a été retrouvé sans vie, piégé dans les déblais de son immeuble, d’où sa femme avait été sauvée quelques heures plus tôt. En Syrie, à Jableh, à 80 kilomètres à vol d’oiseau de la frontière avec la Turquie, l’ancien international syrien Nader Joukhadar n’a lui non plus pas survécu au séisme. L’entraîneur, âgé de 45 ans, a été tué aux côtés de son fils.
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