Dakarmidi – Lorsqu’on est malade, à part Dieu, on ne s’en remet qu’à notre médecin et parfois à toute une panoplie de spécialistes. Face à la douleur et à la souffrance, on n’a pas d’autres choix que de faire confiance à ces toubibs.
Mais au-delà de leurs compétences scientifiques, techniques et médicales, on attend surtout de nos médecins une qualité d’écoute et de la compassion, car nous ne sommes pas que des « cas médicaux » à soigner.
Très souvent, le soutien et le traitement de notre praticien nous permet de surmonter nos difficultés, de recouvrer la plénitude de nos moyens. A ces hommes et femmes valeureux, nous devons exprimer notre reconnaissance.
Ils ont choisi cette voie difficile : soigner leurs frères et sœurs. Mais, ils ne peuvent qu’appliquer une médecine humaine, physique et cartésienne, qui soigne les effets et non les causes.
Avec notre aide, ils peuvent développer leur capacité à guérir. Mais avec notre insouciance, ils ne pourront rien pour nous.
En cette période de pandémie mondiale de coronavirus, ils ont besoin de notre aide : celle de les aider à nous aider.
Ils ne demandent pas grand-chose : juste qu’on reste chez nous, le temps qu’ils maitrisent l’épidémie. Nous leur devons au moins cela.
Daouda MINE
Gfm