Cette affaire qui concerne la réfection d’une mosquée dans le quartier de Rebeuss, ne finit toujours pas d’alimenter les débats. En effet, c’est vendredi dernier que l’Imam Oumar Diène a interpellé la presse sur la question, dénonçant au passage l’implication des LGBT qui seraient derrière la réouverture de ce lieu de culte. Mais à quelle fin?
L’Imam Oumar Diène s’est dit offusqué de voir la mosquée sous « mainmise des lobbies LGBT ». « Une femme est venue ouvrir la mosquée Masjid Ibrahim. Moi qui suis l’Imam, je n’ai reçu aucune notification me disant que cette mosquée doit être réouverte. Pis, je n’ai reçu aucune autorisation de construire. On m’avait même menacé d’ouvrir la mosquée, mais j’ai refusé. Et nous n’allons pas accepter que des lobbies financent la réfection de la mosquée », a prévenu l’Imam Diène, vendredi dernier.
Toutefois, cette version sera balayée d’un revers de la main par l’accusée, Mme Fatou Binetou Ndiaye, en l’occurrence. En effet, nous dira-t-elle, « c’est en constatant cette injustice autour de la fermeture inopportune provoquée par des querelles crypto-personnelles entre deux Imams qui se sont donné en spectacle en pleine prière à cause de considérations mondaines, qu’elle a pris volontairement la décision de s’impliquer dans la réfection de ce lieu sacré.
« Cette mosquée m’a vu grandir. Mon père a été commissaire dans cette localité dans les années 70. Plusieurs infrastructures m’ont vu grandir à Rebeuss. Donc, appartenant à cette localité, je peux bien apporter ma contribution d’abord en participant au nettoyage de cette mosquée qui était fermée depuis 4 ans », a laissé entendre Mme Kébé qui s’est exprimée au micro de Dakaractu pour apporter des éclairages sur les accusations de l’Imam Oumar Diène…
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