Dakarmidi – Moment d’élévation spirituelle rythmé pendant dix jours d’une déclamation de cette poésie si célèbre, Al Burda, dédié au Prophète Muhammad (psl) dans les artères de la ville sainte de Tivaouane et autres coins religieux du Sénégal. Nous nous dirigeons tout droit vers la célébration de la nuit de la naissance libératrice, à quelques 24h, les foyers religieux de tout bord se préparent à accueillir cet événement majeur, unique en son genre. À Tivaouane, terre de Seydi Haj Malick Sy (rta), le temps était merveilleusement suspendu à la poésie d’Imam Al Busiri, alors atteint de tétraplégie, l’homme était inspiré par un vent sacré, ce dernier qui a apporté avec lui, guérison et bonnes nouvelles.
Mame Maodo avait décidé de faire résonner ces beaux vers dans toutes les contrées du Sénégal, et au-delà de leur herméneutique, ils regorgent de mystères et de bienfaits. Pape Malick Sy, petit fils du grand Maodo, a, hier nuit, devant l’assistance dans la mosquée de Serigne Babacar Sy (rta), encore fait vibrer les cœurs par un discours si élogieux, empreint de courtoisie et qui retrace l’évolution de l’homme dans la société, en parlant du coeur, de ses sensibilités et de ses perceptions. De la foi et des multiples efforts à fournir pour percer les profondeurs de la connaissance. En prenant comme exemple son grand-père, qui n’a ménagé aucun effort dans la recherche savoir, pour faire partie, aujourd’hui, incontestablement, des plus grands théologiens de ce pays et du monde musulman, sa maîtrise parfaite de la grammaire et de la syntaxe arabe en sont les preuves évidentes. Pape Malick Sy aura recadré le débat, qui avait fait sortir une vive polémique autour du second mandat de Macky Sall. Intelligemment, ses propos ont accompagné la 10é nuit du Burd en symbiose, ouvrant les rideaux sur la célébration de l’anniversaire de la naissance de l’homme le plus auguste que l’univers n’ait jamais connu, Ahmad son nom, Makkah sa terre de naissance et Médine sa terre « d’adoption ».
La rédaction