Dakarmidi – Macky Sall et son gouvernement s’expose dans la place publique. Il a fallu juste quelques mois pour que le temps donne raison aux membres de l’opposition, de la société civile, à tous ces lanceurs d’alertes qui ne cessaient et qui ne cessent toujours d’attirer l’attention de l’opinion sur la supposée nébuleuse qui entoure l’exploitation de l’or noir découvert dans notre pays.
La raison est emportée par l’émotion, la passion, l’appétit, le désir de s’enrichir au menu des sentiments les plus partagés. Le peuple, principal bénéficiaire de cette découverte est mis à l’écart, ses intérêts non tenus en compte.
Seule une minorité de gouvernants a droit à la parole et à une décision stratégique dans l’extraction du pétrole et la définition de l’usage qu’il faut en faire. L’Occident est-il seul aux manettes comme le prétendent beaucoup d’hommes avertis.
Cette équation saute à l’esprit et l’hypothèse qui remet le Sénégal dans l’époque de l’impérialisme est de mise et pousse à se demander si nos gouvernants ne sont pas dans une logique de servitude à l’Etat français ?
Pourquoi une accélération soudaine de la signature d’accords clés sur l’exploitation des ressources naturelles du Sénégal ? La lecture qu’on peut en faire ici, est que l’Etat du Sénégal est dans une logique d’exécution à la lettre des « pactes scellés » avec l’Elysée.
Les accords en question, étaient en cuisine lors de la visite officielle du Président sénégalais chez François Hollande et depuis lors, les pistes du ministère en question sont brouillées. Viendra après l’heure des comptes.
Vivement que chacun assume ce moment qui est déjà à nos portes. L’intérêt de la Nation est mis de côté. Il y’a là de quoi avoir peur : ce pétrole sous nos cieux dégage déjà ses étincelles et il est temps, de bien réfléchir sur sa gestion avant que le pays ne se brûle avec ses propres étincelles…
La Rédaction