Dakarmidi – Le Sénégal tel qu’il est aujourd’hui ne cesse d’inquiéter à cause des événements contre nature qui s’y déroulent dans tous les domaines. La plus belle illustration de ce constat nous vient de l’arène nationale qui a enregistré des scènes de destruction proche de la sauvagerie. Des supporters non contents de la défaite de leur lutteur s’en sont pris aux installations et à cœur joie, ont vandalisé les chaises plus d’autres accessoires livrés à la merci d’une foule dont le comportement est loin d’être un modèle à imiter et un exemple à offrir.
L’arène nationale une infrastructure qui a coûté près de 35 milliards de francs C.F.A, est l’une des plus modernes du monde que le Président Macky Sall a offerte au monde de la lutte. Beaucoup de sénégalais avaient exprimé leur désaccord, estimant que la lutte ne mérite pas un tel investissement, eu égard à l’indiscipline notoire des fans club des lutteurs. D’aucuns avaient estimé que ce sport même national, ne mérite pas de se pratiquer dans un confort, d’autant que les faits contre nature dont il s’accommode sont d’une récurrence fâcheuse.
Malgré les campagnes de conscientisation permanente à l’endroit des supporters pour un comportement civilisé, le mal semble persister de plus belle et ce qui s’est passé dimanche dernier est de nature à créer d’avantage des «anti lutte », même si c’est à leur corps défendant.
Nous tous qui aimons la lutte avons été meurtris dans notre chair à la vue des images nourries par une horde de vagabonds. Ces images bouleversantes ont malheureusement fait le tour du monde, d’autant qu’elles ont ravi les adversaires de notre pays, qui pour des raisons diverses contestent la maturité du Sénégal. Ces événements malheureusement que nous déplorons sans aucune circonstance atténuante ne doivent pas rester impunis.
Les auteurs doivent être sévèrement sanctionnés pour le plus grand bien de la lutte, dont le charme et la beauté ont inspiré plusieurs générations de poètes et de chanteurs attitrés. Abdourakhmane Ndiaye « Falang », Mame Gorgui, l’enfant chéri du Cap Vert, Issa Fall, Ndiougatine du Baol, Khar Mbaye Madaga, Ndikou Thioune et tant d’autres ont vu leur fierté écorchée et sans doute peut être, leur regret d’avoir choisi de servir la lutte.
Cependant il convient d’insister fortement sur le fait que les véritables amateurs ne se comportent pas de cette manière digne de la horde des soldatesques pillardes.
Majib Sène
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