Dakarmidi – Aly Ngouille Ndiaye, a profité de la visite des sites qui devront abriter la construction de commissariats et de postes de police dans la banlieue de Thiaroye et de Rufisque pour se prononcer sur le phénomène des enlèvements, viols et meurtres d’enfants notés ces derniers temps.
Selon le ministre, le gouvernement ne peut pas mettre un policier derrière chaque enfant ou derrière chaque famille. Ce qui lui fait dire que tout le monde a un rôle à jouer pour mettre un terme à ce phénomène. « Il faut suivre les enfants à la maison et en dehors de la maison. Malheureusement beaucoup de parents n’accompagnent pas leurs enfants à l’école. Ainsi même si l’école est en proximité, vous exposez vos enfants ».
Avec ce phénomène de kidnapping d’enfants qui fait froid dans le dos, le premier policier est d’avis que les parents prendront plus conscience de l’importance d’accompagner leurs enfants à l’école. « On a vu des parents laisser leurs enfants prendre des cars de transport pour aller à l’école. Nous allons prendre des dispositions pour demander aux transporteurs d’être plus vigilant et de ne pas accepter que des enfants non accompagnés puisent monter à bord des cars », a confié Aly Nguouille Ndiaye à la presse.
D’après le ministre de l’Intérieur, « les commissariats et les postes de police répondent à un besoin sécuritaire suite à la démographie galopante à Dakar. Outre l’insécurité à laquelle les populations sont confrontées, s’y ajoutent les problèmes survenus dans la banlieue avec le phénomène de rapts d’enfants ».
Dans un autre registre il dira, contrairement à l’opposition, que les inscriptions sur les listes électorales se déroulent normalement. « Je n’ai pas vu quelqu’un qui a été rejeté parce qu’il voulait s’inscrire. De plus il n’y a pas encore d’affluence au niveau des commissions d’inscription. Cependant, il y’a des griefs et nous allons les rectifier » promet le maire de Linguére.
Par rapport à sa récusation par l’opposition dans l’organisation des prochaines échéances électorales, le ministre rappelle avec L’AS, que le seul mot d’ordre qui vaille est celui du Président de la République.
Pour la manifestation prochaine annoncée à l’Assemblée nationale par l’initiative pour des élections démocratiques (Ied), le ministre de l’intérieur se contente d’avertir le contre-pouvoir dans les colonnes de L’As: « La sécurité sera garantie », nous apprend l’As.
La rédaction