Dakarmidi – A l’égard de notre pays, le Sénégal, au Mali avec l’approche des élections présidentielles de 2018, on note une prolifération de partis politiques. Comme le ridicule ne tue point, tout le monde croit qu’il est présidentiable. Chacun s’y mêle, comme si être président de la République était donné à tous.
Les élections présidentielles du Mali de 2018 sont prévues pour le mois de juillet. D’ores et déjà, la tension est montée d’un cran dans les états-majors des partis politiques. Alors, c’est le sauve-qui-peut ! Comme des vautours et des rapaces, les politiciens se sont lancés dans la course, affichant du coup leurs ambitions de briguer la Magistrature Suprême du pays.
Certes nous dit Maliactu, la Constitution autorise chaque malienne ou chaque malien à se lancer dans la course au fauteuil présidentiel. Mais, comme à l’accoutumée, on se rend compte à l’évidence que des citoyens qui ont de la peine à diriger une petite structure ou bien monter un dossier, ambitionnent de diriger le Grand Mali. Leurs astuces: User de la démagogie pour tromper le citoyen lambda. De ce fait, bienvenue à la corruption. La pauvreté grandissante aidant, ils seront nombreux, ces candidats qui feront recours à des billets de banque, à des tee-shirts, du sucre, du lait, du riz…pour s’acheter des suffrages.
Le peuple malien, en cette période cruciale de son histoire, doit savoir dire non à la gabegie et au népotisme de nos politiciens. Il doit savoir leur barrer la route, car après cette longue traversée du désert, notre nation n’a plus besoin de démagogues, des corrompus, des flatteurs et autres oiseaux de mauvais augure. Il a plutôt besoin d’un président éclairé, patriote et dévoué pour la cause du pays. Pour ce faire, nos populations devront user de ce droit républicain que leur confère la Constitution, pour sanctionner tous ces politiciens qui, durant nos gouvernements successifs, ont plongé ce pays dans le chaos et le désespoir total. L’heure de la vérité a sonné et tous les Maliens doivent être sur les remparts pour redonner au Mali sa notoriété d’antan. La vigilance doit donc être de mise.
La rédaction