Dakarmidi – Les déclarations récentes du professeur de droit constitutionnel Babacar Guèye a intrigué les cadres libéraux du Pds. Ces derniers par la voix de leur SG, Abdou Aziz Diop se sont demandés pourquoi le constitutionnaliste a attendu ce moment précis pour s’exprimer sur la possibilité d’un troisième mandat du Président de la république.
Pour Abdou Aziz Diop juriste de formation, le Pr Babacar Guèye est passé à côte. La question qui taraude son esprit est, pourquoi le constitutionnaliste était resté aphone en avril 2017 sur l’expiration du mandat présidentiel. Le secrétaire général des cadres libéraux, même s’il ne doute pas de la pertinence de l’avis de Babacar Guèye, trouve curieux que ce dernier ait attendu précisément ce moment pour en parler.
Monsieur Diop qui dit, avoir déjà évoqué ce point lors d’un passage à une émission télévisée, pour préciser que l’élection présidentielle devrait se tenir en 2017 et non en 2019 pointe un doigt accusateur sur les rédacteurs de la Constitution actuelle. » Il est clair que ceux qui ont rédigé la nouvelle Constitution avaient commis l’erreur monumentale de supprimer les dispositions transitoires » argue t-il. Avant de souligner que les déclarations du Pr de droit sonnent comme un « aveu non équivoque. » De la faute commise.
Le cadre libéral regrette d’ailleurs , que le professeur ne soit pas du tout allé au bout de sa logique. Aussi se désole t-il du manque de logique de monsieur Guèye qui l’a empêché de son temps d’affirmer, que le mandat du président de la République était expiré depuis le 3 avril 2017, et qu’au delà de cette date il était entaché d’illégalité.
En plus, Abdou Aziz Diop est revenu sur la position de Babacar Guèye , opposant virulent à un troisième mandat du président Wade, qui a reconnu par la suite s’être peut être trompé. Et a décoché ses flèches sur le professeur et ses semblables: » Il est peut être aussi temps que les constitutionnaliste autoproclamés ou partisans, à la recherche de gloire perdue ou jamais acquis cessent de polluer nos institutions au gré de leurs intérêts du moment. »
Enfin Abdou Diop est d’avis que la nouvelle Constitution ne nous met pas à l’abri de soubresauts les plus inattendus,puisqu’elle ma,que de clarté.
La rédaction.