Hier, à l’hémicycle, lors de la plénière consacrée à la levée de l’immunité parlementaire du maire de Dakar gardé en prison, un jeune député s’est levé et en des termes qui frisent l’excès et le manque de retenue, s’est adressé au garant de l’immunité parlementaire et de l’irresponsabilité, le Président Moustapha Niass. Dethié Fall puisse que c’est de lui qu’il s’agit a omis d’interpeller l’histoire avant de parler de honte et de déshonneur, bafouant toutes les règles qui fondent notre culture et nos valeurs intrinsèques, se laissant emporter par les vents mesquins hérités de son mentor. L’on est guère surpris de ce geste car on sait bien qu’Idrissa Seck ne peut pas avoir la noble charge d’éduquer des enfants de cette République qu’il a trahie à la fleur de l’âge.
Cela est d’autant plus vrai que l’ex maire de Thiès avait eu un comportement indécent et tenait des propos injurieux lorsqu’il décrivait à son tour son maître, le puissant Pape du Sopi, parlant d’ancien spermatozoïde et de futur cadavre. De tels propos qui avaient choqué le peuple, sa culture et ses traditions. Le peu de temps qu’il fut en contact avec les maillons de la République, l’ex PM empochant quelques secrets d’Etat avait brisé le secret d’Etat par des enregistrements et autres attitudes contraires aux principes de la République. Son comportement avait dégoûté le peuple souverain qui avait pourtant promis de le venger de Wade, mais en fin !
La démarche de l’honorable député Dethié Fall convoque le passé douloureux de son mentor, sa carrière politique, pauvre en qualité, et le diplôme de ce dernier disqualifié à toute séance. Thierno Bocoum aura quitté le navire du Rewmi qui sombre, il fut pourtant député dans la 12é législature, et jamais il ne s’est emporté même en des situations de désaccord extrême.
Moustapha Niass aura été en contact avec les secrets d’Etat pendant plus d’un demi siècle, et rien n’a suinté de sa bouche, même en de pires périodes où Wade était acculé. Le Sénégal est loin de s’effondrer, c’est une minorité qui veut nous le faire croire.
Les gardiens du temple sont toujours en désaccord avec cette infime minorité qui cherche à brûler le temple. Mais ceux qui fréquentent en permanence le temple (le peuple) vouent à ces nobles gardiens un respect et une reconnaissance éternelle.
In fine, le Président Niass est un des grands gardiens du temple, et c’est le peuple qui le dit.
Mouhamed Diallo
Jeune leader politique