Dakarmidi – Par devoir et pour l’histoire ,
j’ai choisi par le refus argumenté de ne point être le temoin impuissant devant la prise en ôtage de la seule vérité historique.
Les accusations trop flagrantes et sans fondements portées à l’endroit d’un panafricaniste de la trempe de l’auteur de » Un destin pour l’Afrique », me parait trop liées à l’image refletée par l’accusateur Monsieur Ziad Takieddine, pour ne pas paraitre suspecte.
Une telle accusation est tributaire de l’immensité du champs d’investigation qu’il faut confèrer à l’homme Ziad Takieddine.
En effet ce monsieur Ziad Takieddine est né le 14 juin 1950 à Baakline, village druze du Mont-Liban, est un homme d’affaires franco-libanais, jouant le rôle d’intermédiaire dans des contrats internationaux, notamment pour l’industrie de l’armement.
Son nom a souvent été mêlé à des affaires politico-financières. Après la levée de l’embargo militaire sur la Libye en 2004, Ziad Takieddine est devenu l’intermédiaire privilégié de la France pour négocier du matériel de guerre avec le régime de Mouammar Kadhafi. Avec Claude Guéant, directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l’Intérieur, puis secrétaire général de l’Élysée, Ziad Takieddine est le pivot d’accords financiers entre la France et la Libye entre 2005 et 2007
Résident fiscal français, il contrevient selon de sources officielles à l’obligation de déclarer son patrimoine et dissimule ses biens au point de ne pas être imposable. Il cache les commissions perçues sur les ventes d’armes à l’Arabie saoudite, les 91 millions d’euros encaissés sur le contrat des frégates Sawari 2 en 1997 et 1998 étant répartis sur plusieurs comptes offshore, déconnectés de ses comptes bancaires officiels. Il ne déclare qu’un salaire versé par une société libanaise qu’il contrôle de 347 000 euros en 2002, de 150 443 euros en 2007. Étant déjà imposé au Liban, il n’acquitte aucun impôt en France. Sa déclaration de patrimoine signée le 23 octobre 2008 dans le cadre d’une demande de prêt bancaire évalue pourtant ses biens à 97,2 millions d’euros, dont plus de 40 millions localisés en France.
Voila en substance l’homme qui voudrait faire du Président , un citoyen d’un royaume appelé la Mafia alors dont il ( Ziad Takieddine ) est l’empereur par l’accumulation quotidienne de ses faits et gestes qui révèleront au grand jour combien ce monsieur Ziad Takieddine est au début et à la fin de la mort humiliante du guide de la révolution libyenne: khadafi.
Mieux averti que khadafi sur plan politique avec un grand « P » , le Président Abdoulaye Wade avec sa vision anticipative et préventive n’avait qu’un seul défi : Sauver Khadafi pour que celui-ci sorte par la grande porte. Et cette démarche pacifique et honorable du Président Abdoulaye Wade était la voie emprunté par l’Union Africaine pour barrer la route aux syndicalistes du crime : L’occident et la France de Sarkozy en commando de guerre. oui bien sur Nicolas Zarkosy l’ami et le complice du porteur de valises ruinant notre économie pour a*engraisser la France et après comploter contre le bienfaiteur khadafi pour l’achever: voila le monstre sans yeux qui s’appelle Ziad Takieddine.
Les pays occidentaux n’ont pas laissé l’Union africaine “entrer” dans cette histoire libyenne Jean Ping, ex-président de la Commission de l’Union africaine
Président de la Commission de l’Union africaine lors de la crise libyenne, Jean Ping raconte comment les dirigeants africains ont tenté d’empêcher une expédition aux relents coloniaux. Et souligne que l’Occident a tout fait pour étouffer les voix africaines opposées à une guerre qui devait faire au moins 50 000 victimes.
« Fallait-il tuer Muammar Kadhafi? » La question est pertinente au vu de la guerre civile larvée qui persiste en Libye depuis 2011. L’intervention des grandes puissances a conduit à la déstabilisation du Sahel, au pillage des gigantesques arsenaux du « Guide », à l’explosion des trafics en tout genre et à l’expansion du péril djihadiste de la Méditerranée à la Corne de l’Afrique.
L’Union africaine (UA) a été la seule organisation au monde à refuser l’intervention militaire étrangère en Libye et avait proposé une sortie de crise pacifique. Le President Abdoulaye Wade me confia à versailles en France : » Nous avons proposé un plan en cinq points, comprenant un cessez-le-feu immédiat ; la mise en place d’une transition politique consensuelle, c’est-à-dire excluant le maintien au pouvoir de Muammar Kadhafi, ce que la Libye avait accepté. Et plus tard Jean ping renforcera la solution du Président avdoulaye wade par ces écrits dans son ouvrage sur la libye: « La transition avait pour objet de préparer une Constitution, car la Libye n’en avait pas, et des institutions démocratiques en vue d’aller aux élections. Nous ne cherchions pas à changer un homme, nous voulions changer tout le système. Nous avions également prévenu tous les acteurs des risques de déstabilisation de l’ensemble de la région du Sahel et du continent africain.
Nous étions pourtant déjà à la recherche d’un lieu où Kadhafi pourrait partir en exil. Avec cinq chefs d’État africains, ainsi que le commissaire algérien en charge à l’UA des questions de paix et de sécurité, nous avons tenté de mettre en oeuvre le plan de sortie de crise adopté par l’Union africaine. Nous devions nous rendre, le 20 mars 2011, à Tripoli et, le 21, à Benghazi. Les bombardements de l’OTAN ont commencé le 19 mars, la veille de notre arrivée. »
Et voici la déclinaison du Président Abdoulaye Wade : « À vrai dire, on a le sentiment que la décision de mener cette guerre à son terme était déjà prise, et que les tentatives de médiation étaient donc condamnées à l’échec »
plus tard dans ouvrage Jean Ping dira: « La résolution adoptée par le Conseil de sécurité était fondée sur une série de ruses. Il était au départ question de protection des populations civiles et d’aide humanitaire. Il y avait un danger pour les populations civiles de Benghazi, mais nous n’étions absolument pas convaincus qu’il existait un risque de génocide, comme certains l’ont prétendu. Nous avions conscience, dès la reconnaissance en 2005 du concept de la « responsabilité de protéger », que les grandes puissances se serviraient du prétexte de l’ingérence humanitaire pour atteindre d’autres objectifs. Avec la résolution 1973, nous avons vu la Chine et la Russie s’abstenir. Par contre, les trois pays africains qui siégeaient alors au Conseil de sécurité de l’ONU (Gabon, Afrique du Sud, Nigeria) ont voté en faveur de cette résolution. Puis l’OTAN a été chargée de mettre en oeuvre cette résolution au cours du sommet de Paris (2). Deux heures après ce sommet, les bombardements commençaient. On peut donc penser qu’il s’agissait d’un plan mis en oeuvre avant et exécuté le plus rapidement possible afin de court-circuiter l’Union africaine » et plus loin dans sa thèse bien élaborée, Jean Ping de concluire: « Nous n’avions pas de preuve écrite, mais nous étions convaincus que la décision était prise de liquider Kadhafi. Lors de mes discussions avec des responsables de l’OTAN, je voulais savoir quels étaient leurs objectifs, puisque nous étions passés de l’établissement d’une zone de protection aérienne à une participation active à ce qui était devenu une guerre civile. Je leur disais : « Est-ce qu’en tuant Kadhafi vous allez régler le problème ?
Partout où vous êtes intervenus, en Irak, en Afghanistan, les résultats sont-ils probants ? » En revanche, là où il n’y a pas eu d’intervention militaire pour résoudre une crise politique – on pourrait citer la Tunisie, l’Algérie ou encore le Yémen –, on a pu préserver autant que faire se peut la paix et trouver une solution qui ne plonge pas le pays dans le chaos.
Pourquoi cette obstination de la France, des États-Unis ou encore de la Grande-Bretagne à vouloir liquider physiquement Kadhafi. »
De cette question , l’autre panafricaniste historique le Président Robert Mugabé accusera sans ambage par ces termes:
« Le Nigeria et l’Afrique du sud ont trahi l’Afrique» et le Président zimbabwéen et président de l’Union africaine, Robert Mugabe, de fustiger les deux plus grandes économies de l’Afrique pour ce qu’il décrit comme leur trahison du continent qui a contribué à la chute de l’ancien dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi.
Le président Robert Mugabe n’a pas mâché ses mots au sommet de l’Union africaine en Afrique du Sud . Il s’en est pris à l’Afrique du Sud et au Nigeria pour avoir «trahi» l’Afrique en signant la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies de 2011, qui a approuvé une action militaire contre le dirigeant libyen tué, Mouammar Kadhafi.
Il a déclaré au sommet que l’Afrique ne serait jamais d’accord pour que ces deux pays obtiennent des sièges permanents au conseil puisqu’ils avaient trahi la confiance du continent.
Monsieur le porteur de valises, votre rôle joué dans la liquidation du guide libyien Khadhafi est manifeste et résulte d’une mafia par nature dans votre ADN de marchands de la mort: le commerce d’armes.
signé
Le Président
Abdoulaye Mamadou Guissé
SgN du parti MCSS /FF
Candidat 2019.
émail: abdoulayeguisse2014@yahoo.com