Mohammed Mubarak Al-Fajji est une personnalité koweïtienne de haute notoriété, versé dans les affaires comme dans le social à l’échelle internationale. Sa vie, à l’instar de celle des grands hommes, est marquée par des instants tumultueux sur fonds de calomnies, de vilénies et de tortures. Il atteindra l’oasis après tant d’années de combats, une traversée du désert rattachée à des obstacles qui s’étaient dressés sur son chemin.
Affable et altruiste, il est présenté dans le Golfe comme un grand humaniste, respectueux et respecté, et qui au fil des années, a connu des événements exceptionnels de gloire et de difficultés. Capitalisées, ces expériences ont enrichi son background et fait de lui un leader incontesté, connu et convoité dans les cercles des plus grands dirigeants du monde. Partout, d’Afrique aux Amériques, de l’Asie au Moyen Orient, ses conseils sont recueillis, et ses services sollicités. Il a ainsi accompagné de grands projets de développement, aidé des nations entières à sortir de l’endettement et de grandes économies à se redresser. Parti de rien, Mohammed Mubarak Al-Fajji, a commencé à forger sa richesse à partir de zéro à la fin des années soixante-dix. Depuis, il a su trouver la bonne voix et n’a cessé d’agrandir son chiffre d’affaires. Au début des années quatre-vingt, la première étincelle de la guerre Iran – Irak se déclenche et le dernier cité était le seul sans soutien. Allergique à l’injustice, il avait à l’époque, apporté un grand appui à ce pays. Mohammed Mubarak Al-Fajji avait en effet fourni un important soutien logistique pour accompagner ce pays en réelle difficulté.
Ce geste n’est que la partie visible de l’iceberg. De jours comme de nuits, il œuvre dans le sens de venir en aide aux nécessiteux. Et cela, lui vaut la sympathie de nombreux chefs d’État qui n’ont pas hésité à nouer une amitié profonde avec lui au grand bénéfice de leurs peuples, sachant son influence et sa sagesse. Dans le lot des exemples, il nous plait de citer son geste de grandeur quand il s’est agi de faire parler l’amitié et le patriotisme. En effet après l’entrée de l’armée irakienne dans l’État du Koweït, le Grand Saddam, son ami de longue date lui envoya une lettre lui demandant de contrôler le Koweït, mais Fajji refusa avant de décider de fournir toute la logistique nécessaire ainsi que les fonds attendus pour résister à l’oppression irakienne en dépit de son amitié avec Saddam. Il déclara après que l’amitié est une chose et la patrie en est une autre. Et que cette dernière est si forte qu’elle ne peut être compromise. Sidéré par cette attitude Saddam demanda la tête d’Al-Fajji et ordonna immédiatement sa condamnation à mort, il fut arrêté et ses biens confisqués. Cette épreuve loin de l’affaiblir, le grandit. Al-Fajji jouit en effet de la sympathie et du respect du peuple koweitien, des tribus et de toute sa famille dont les membres se sont mis debout pour le défendre afin de le tirer d’affaire. Sa renommée, il l’a acquise grâce à ses prises de positions affirmées et son soutien sans faille aux différentes Nations du Golf.
Aux yeux du peuple Koweïtien, il est devenu incontestablement, un héros national à aduler. Malgré le fait qu’il ait perdu des centaines de millions de dollars et soumis à des tortures, Al-Fajji n’a regretté aucun moment de sa vie, ni de ses actions politiques et sociales. Par contre la seule chose qui le dérange est qu’il soit incapable de subvenir aux besoins d’un nécessiteux, de voir l’injustice et la discrimination miner la vie des communautés et la pauvreté devenir une monnaie courante. Mohammed Mubarak Al-Fajji est un homme exceptionnel, un béni de Dieu, qui a pour sacerdoce, le partage et le pardon.
La rédaction