L’Etat doit-il geler ses relations avec certains entrepreneurs véreux qui par la magie de la corruption, ont fait irruption au coeur de nos institutions, y semant des contre-valeurs, loin du modèle économique qu’il nous faut pour faire bouger l’économie de notre pays.
Contrairement à ce que révèlent les actes notariaux de certaines entreprises, dans la forme, le fond piétine sur des incongruités qui méritent de tirer sur la sonnette d’alarme afin d’attirer l’attention de la haute autorité de l’Etat sur une nécessaire révolution avec de véritables sanctions.
Pourquoi certaines entreprises sont privilégiées par rapport à d’autres? Et pourtant à leur contact avec les marchés publics, il leur est facile souvent d’empocher l’argent du contribuable sans jamais respecter les cahiers des charges qui y sont rattachés. À qui la faute, si ces structures persistent dans la voie de l’incivisme et de l’antipatriotisme? Le Sénégal sous ses nouveaux draps mérite une autre posture que celle qui lui est imposée par certains hommes d’affaires véreux, qui nous coûtent cher et qui au retour, n’apportent rien à la politique d’émergence. Les cas les plus flagrants sont entre autres la réfection du building administratif dont les délais de livraison sont largement dépassés, ou des deux tours de l’Artp dont la non-livraison à temps échu coûte cher à l’agence, puisqu’elle continue de payer des frais locatifs depuis plus de 04 ans. Sur un autre tableau, d’autres entreprises se battent pour rester dans le respect scrupuleux des cahiers des charges, la construction de la nouvelle gendarmerie de Ouakam en est une parfaite illustration, elle sera livrée un an avant le délai indiqué.
Le pays regorge d’hommes engagés, prêts à se battre pour que le pays et son économie restent debout loin de toute fainéantise et de toute corruption. Alors, la faute doit uniquement revenir à ceux qui ne cessent de vouloir manipuler la vérité!
La rédaction