Dakarmidi – L’opposition sénégalaise passe à la vitesse supérieure en s’alliant avec des forces vives de la nation pour mener la riposte contre le régime Macky Sall. Ils ont fait face à la presse hier, mardi 25 avril 2018 pour décliner leur nouveau plan d’action.
Partis politiques, syndicalistes et simples patriotes se sont donné la main pour mettre sur pied un nouveau front de résistance nationale pour protester contre les agissements du président Sall. Selon Mamadou Lamine Dianté, malgré les interdictions, la premiére journée de résistance nationale du 19 avril dernier a été une réussite totale. A l’intérieur de l’hémicycle comme à l’extérieur.
A l’en croire, le parrainage « version Macky Sall » se révèle à la fois comme un instrument de coup d’état électoral qui se dessine comme une grossière escroquerie politicienne qui prétend se dresser contre la pléthore de partis politiques et les dépenses générées part une multitude de candidatures. « ils refusent de faire appliquer les dispositions de la loi 81 relative à la création et au fonctionnement des partis politiques. Ils fabriquent et paient des listes lors des dernières législatives et refusent catégoriquement l’instauration du bulletin unique. Un deuxième mandat se mérite, ça ne se tripatouille pas » a t-il souligné.
Selon les échos, pour Maïmouna Bousso, il n’a pas eu lieu de comparer le 23 Juin et le 19 Avril, parce que le président Wade avait autorisé les sénégalais à manifester leur colère, alors que Macky Sall a tout simplement envoyé les forces de sécurité aux trousses des sénégalais. Revenant sur le parrainage Maïmouna Bousso tance le président Sall « si on lui avait imposé cette loi sur le parrainage en 2012, le président Macky Sall ne serait pas élu. Il avait toutes les chances de réussir, car il n’avait pas en face de lui un dictateur, comme c’est le cas de l’actuel opposition ».
Par ailleurs pour eux la lutte ne fait que commencer. Ils ont prévu un recours devant le Conseil constitutionnel, la Cour suprême, la Cedeao et l’Union africaine. Mais aussi des journées hebdomadaires de résistance nationale et des actions de sensibilisation de masse, des marches, des meetings et rassemblement citoyens dans toute l’étendu du territoire et dans la diaspora.
La rédaction