« Ne fais jamais rien contre ta conscience, même si l’État te le demande » Albert Einstein En fin politicien, le Président Macky Sall après avoir conduit sa coalition BBY vers la victoire, malgré les nombreuses accusations de fraudes et d’achat de conscience, a décidé de rentrer dans un silence qui étonne tout son entourage. A-t-il flairé du pétrole quelque part encore en tant que géologue ou est-il en train de lire techniquement ce grand livre des résultats au sortir des législatives ?
Dans 17 mois, il passera devant un jury, le peuple, qui aura, de par sa souveraineté la pleine latitude de le juger, soit en lui renouvelant sa confiance soit en lui décernant un ticket de retraite anticipée. Paradoxalement, en Afrique, nos leaders par toutes les gymnastiques possibles, tiennent au second mandat, par peur d’être poursuivis, persécutés et/ou emprisonnés. Garder aussi longtemps les manettes est un gage de sécurité pour eux, leurs familles et leurs entourages.
Macky Sall est, malgré la victoire de son camp (49%), mis en difficulté par son peuple qui lui a donné une 13 ème législature « empoisonnée » et qui risque de lui coûter excessivement chère à l’heure de « l’ingurgitation ».
Ces derniers jours, son entourage aura remarqué son silence, ses observations et sa retraite. Que prépare-t-il ? Qui seront gardés ? Qui seront lâchés? Le Président fait ressurgir l’énigme de 2012, alors qu’il venait d’être élu (65%), et cette fois-ci, la situation est plus compliquée encore puisqu’il va falloir pour lui se séparer de quelques-uns de ses ministres et directeurs de sociétés, mais en même temps, faire le toilettage de son environnement et le relookage de sa stratégie. Cette couche de peinture politique qui s’opérera dans les jours à venir et qui donnera le signal pour attaquer la Présidentielle de 2019 s’opposera à toute forme d’apolitisme, car une défaite en cette consultation sera synonyme de décadence, de défiance et de promenade obligée à la CREI. Alors qui cédera le passage?
La rédaction