Le marché central de la commune de Thiamène (département de Louga) a enregistré dans la nuit du mardi à mercredi une série de cambriolages. Celle-ci est, selon des sources de Seneweb, l’œuvre d’une dizaine de malfaiteurs qui était à d’un 4X4 double cabine. Armés jusqu’aux dents, les assaillants ont maîtrisé le gardien en l’attachant avec une corde avant d’accomplir leur forfait.
Neuf cantines ont été visitées et, selon certaines victimes, beaucoup d’argent a été emporté. « C’est le gardien qui m’a réveillé vers les coups de 3 heures du matin pour m’informer de la situation, détaille Oumar Guèye, l’un des propriétaires des commerces cambriolés, interrogé par Seneweb. C’est ainsi que je suis allé faire le constat. On a pu dénombrer 9 boutiques. J’ai alors appelé les propriétaires des autres boutiques. »
Guèye d’ajouter : « Heureusement, ils n’ont pas pris de la marchandise. Y a des boutiques où ils n’ont rien pris. Parce qu’ils cherchaient de l’argent, s’ils n’en trouvent pas, ils passent à la boutique suivante. Moi, ils m’ont pris moins de 100 mille qui étaient dans mon coffre-fort. »
Contacté à son tour, Ibrahima Diouf, le commandant de la brigade de gendarmerie de Koki, acquiesce : « Hier, vers 3 h 20, j’ai reçu un appel m’informant qu’il y a des boutiques qui venaient d’être cambriolées à Thiamène par des individus non identifiés. J’ai vite dépêché mon équipe sur le terrain. Malheureusement, arrivés sur sur place, ils ont constaté que les malfrats avaient déjà vidé les lieux. C’est une bande d’une dizaine de personnes qui ont garé leur véhicule loin du marché sur l’axe de Same Yabal avant de défoncer les portes d’une série de boutiques. Mais, leur but majeur était de dérober les numéraires. »
Le commandant Diouf informe qu’après leur forfait, les cambrioleurs ont détaché le gardien et « l’ont amené jusqu’à la sortie du village pour ensuite le libérer ». La même source confie avoir demandé à toutes les victimes du cambriolage, à se rapprocher de la brigade pour faire leurs dépositions.
Cette attaque est survenue au moment où les populations réclament la poursuite des travaux du poste de gendarmerie de la commune qui polarise 55 villages. Le chantier était ouvert la la précédente équipe municipale.
« Ces attaques pareilles commencent à être récurrentes dans la zone. Il y a quelques semaines, des individus avaient attaqué un bus de transport en commun », déplore une source à la mairie.