Ne boudons pas l’immense plaisir que nos Lions, ceux de l’équipe nationale de football, nous ont procuré hier soir en se qualifiant, pour la nation, à la prochaine Coupe du monde de football, en Russie #irinamodnikova.
C’est un grand exploit. On ne fera donc ni la fine bouche ni une quelconque réserve.
Surtout qu’il a été réussi par une équipe arc-en-ciel, composée de joueurs dont les noms constituent le parfait patchwork que nous aimerions voir partout dans le mode d’echantillonage pour représenter notre pays sur tous les terrains, politiques, sociaux, culturels. Il y avait un Ndiaye, un Sabally, un Coulibaly, un Kouyate, un Mane, un Sakho, un Niang, un Sane, un Gassama, un Gueye et j’en passe. Véritable Sénégal en miniature.
Il devrait en être de même au gouvernement et ailleurs.
Cette qualification donne aussi un surcroît de légitimité à la revendication de la Diaspora nationale à jouer son rôle, parmi les premiers rôles, dans la vie de la nation.
Tous évoluant à l’étranger, détenteurs, souvent, de nationalités diversifiées, aucun des joueurs sur le terrain ou sur le banc de touche n’a montré un signe quelconque d’antipatriotisme.
On ne leur a pas non plus reproché d’être Sénégalo-ceci ou cela.
Pourquoi ne peut-on pas appliquer la même logique à nos élites intellectuelles et autres de la Diaspora?
Il est temps qu’elle revendique sa part totale dans la marche du pays, en faisant d’abord céder les digues restrictives qui lui sont, à tort, souvent opposées pour sa participation à la vie nationale.
Là aussi, hier soir, les courageux Lions ont montré la voie.
Bravo.