Dakarmidi – La Ministre des Transports aériens a mis le pied là où il ne fallait pas. Ici au Sénégal, on ne se frotte pas à l’autorité d’Abdoulaye Sylla, considéré à titre officieux comme le deuxième homme fort du pays. Avec cette décision suicidaire de limoger Cheikh Ahmed Tidiane Ndiaye, certains avaient vite extrapolé sur la sanction, pensant que le Président de la République avait pris ses distances avec le sieur Sylla.
Loin de là, AHS est un trésor jalousement obtenu dans le cadre de la Crei des mains des Bourgi et de Karim Wade, précieusement gardé par le premier des sénégalais qui l’a confié aux bons soins du patron de ECOTRA. Ce dernier à son tour, y a placé un de ses « inconditionnels », Cheikh A. T. Ndiaye. Les raisons sont simples, on ne peut pas envisager une fusion aussi importante de AHS-SHS et des Turcs, et arracher une racine, la principale d’ailleurs, « au deal » dont les bases substantielles ont été déjà jetées sous silence.
D’autres sources révèlent que ce limogeage éclair de Mr Ndiaye est un feu ardent qui va à coup sûr brûler au second degré Maimouna Ndoye Seck, et sifflé sa révocation, ou sa mutation vers un autre département.
L’avertissement est donc clair, être ministre dans le « Macky » ne veut pas dire avoir les pleins pouvoirs, Thierno Alassane Sall, Fatou Tambedou en avaient fait les frais, et aujourd’hui est placée sur la sellette bordée d’étincelles, une dame qui a tenté de défier l’autorité d’un homme, en l’occurrence Abdoulaye Sylla, ce dernier, qu’on ne doit point toucher, même dans un rêve.
Comme faute grave, la dame aura aussi outrepassé un décret présidentiel qui verrouille la nomination de Mr Ndiaye, une bévue qui sera sans nul doute, lourde de conséquences.
Pour l’heure, malgré cette seconde humiliation, la démission n’est pas inscrite dans le vocabulaire consciencieux de Mme Seck, préférant attendre sans défense, la sanction qui lui sera dans les jours à venir, infligée. Nous y reviendrons …..
La rédaction