Dakarmidi – Dans un pays comme le Sénégal, petit par la taille, mais grand par la qualité de ses filles et fils, on ne peut pas ne pas faire référence au professeur Penda Mbow. Issue du célèbre quartier de la médina, elle a eu un brillant cursus scolaire et universitaire. Brillante historienne, elle n’en est pas moins une militante très active de toutes les bonnes causes qui honorent le genre humain.
C’est une dame très cultivée dont le nationalisme s’abreuve aux sources fécondes de nos valeurs et traditions. Habituée des cercles intellectuels, elle n’évite pas les débats sur toutes les questions qui interpellent l’avenir du pays parce que bien outillée, comme le sont les intellectuels de grande envergure. Son féminisme ne l’interdit pas d’être souvent aux côtés des hommes pour défendre des causes communes, dont l’aboutissement heureux fait aussi bien l’affaire des femmes que des hommes. Son intelligence et sa perception de la vie, lui permettent de mener une vie équilibrée dans une société qui, dans bien des domaines, semble s’accommoder de préjugés suborneurs qui sont d’une autre époque.
Feu Djibo Ka, au moment de lancer son parti politique, avait appelé Penda Mbow pour parler, entre autres sujets, de démocratie, d’ouverture, mais également de paix. Son franc-parler, son éloquence et sa capacité d’aborder les sujets les plus délicats, l’ont installée sur un piédestal absolument bien mérité. Penda Mbow est une femme sociable, parfaitement intégrée dans sa société, en plus du fait qu’elle s’est donnée pour mission, de réactualiser, à tout moment, ses rapports avec ses semblables. Elle est également une femme d’honneur et de dignité, capable de juguler les avatars de l’émotion, pour ne prendre en compte que ce que lui dicte sa conscience. Le Sénégal s’honore de compter parmi ses filles une telle égérie dont la vie, toute entière, est offerte en offrande à la formation et à l’éducation de son peuple.
Majib Sène