Dakarmidi – À l’université où il officie et à la 2stv où il est animateur d’émissions, l’homme passe presque inaperçu, se considérant comme un simple citoyen qui combat depuis tout le temps les pratiques politiciennes qui minent notre démocratie et asphyxie notre économie. Ces politiciens ont envahi la République sans réellement résoudre les nombreuses et récurrentes demandes sociales auxquelles sont confrontées les populations depuis qu’ils sont aux commandes.
Son mouvement indépendant « DEFAR SENEGAAL » lancé il y’a quelques mois, a réussi à obtenir près de 50.000 signatures sur toute l’étendue du territoire national pour pouvoir enfin prendre place de manière légitime et légale sur la ligne de départ des prochaines législatives dont il avait été requis 30.000 signatures pour les mouvements indépendants.
Plusieurs analystes politiques craignent un séisme politique au soir du 30 Juillet 2017, avec un renouvellement de la classe dirigeante du pays et redoutent même au-delà, que le Président de la République à travers sa liste soit sanctionné par le peuple qui ne s’identifie plus à lui pour plusieurs raisons.
Les novices en politique sont arrivés mais leur engagement aux côtés du peuple, et leur lutte âpre pour la fin de règne des politiciens présagent un nouveau souffle pour notre jeune République. Les jeunes de 18 à 25 ans qui se sont massivement inscrits sur les listes s’identifient dans leur écrasante majorité à Tounkara, même si pour le camp présidentiel, ce dernier est un vent éphémère qui passe à vive allure et qui ne peut soulever la poussière sur son passage.
Du côté de la capitale, les gens voient Tounkara comme un homme sympathique et simple, qui a son quitus pour adhérer dans les loges des basses classes, qui les comprend parfaitement et qui veut à travers leur fusion, changer les choses dans un pays où le Président de la République confond prérogatives et royauté
La rédaction