Dakarmidi – » La tête de liste nationale de la coalition » Mankoo Taxawu Senegaal « , Khalifa Sall doit bénéficier d’une liberté provisoire pour mener sa campagne électorale, à égalité avec tous les autres candidats « . C’est du moins la conviction du Directeur régional d’Amnesty international de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Alioune Tine, qui estime que le maire de Dakar jouit de ses droits civils et politiques à partir du moment où sa candidature est acceptée.
L’invité de l’émission politique « Objection » de la radio Sud Fm du dimanche 2 juillet, trouve par ailleurs que la modification de l’article L.78 du Code électoral viole le secret du vote.
Pour Alioune Tine, au delà de la gestion technique du scrutin du 30 juillet prochain, face à la pléthore de listes, et la question du coût de ces législatives, une autre équation attend le pouvoir judiciaire, notamment le cas Khalifa Sall.
En effet, le droit de l’hommiste estime qu’à partir du moment où la candidature du maire de Dakar est reconnue, «aucun de ses droits ne doit être privé parce que, tout simplement, il est en prison». La chose la plus simple, à son avis, «c’est de lui accorder une liberté provisoire pour qu’il fasse campagne comme tout le monde, à égalité avec tous les candidats».
La rédaction