Dakarmidi – Le président du parti PASTEF, Ousmane Sonko a abordé le problème du nombre de bulletins à choisir pour les élections législatives du 30 juillet prochain. Il s’est exprimé sur cette question qui divise la classe politique, avec l’absence de consensus sur le sujet lors de la réunion convoquée par la CENA avec les listes en compétition, vendredi 30 juin. Ousmane Sonko s’exprimait en marge de la rencontre sur la gestion des hydrocarbures au Sénégal, organisée samedi dernier, par le CESTI et l’ONG OXFAM.
« Notre mandataire était bien présent là-bas (à la rencontre avec la CENA), et le gros de l’opposition a boudé et n’est pas d’accord sur les 5 bulletins proposés par la CENA. Je ne parle pas en termes de quantité, puisqu’on a 47 listes », affirme Ousmane Sonko.
Pour lui, » ce qui s’est passé lors de cette rencontre a montré que certaines listes sont parrainées par le pouvoir « . Il poursuit que » tous les gros de l’opposition (les deux « Mankoo », construits autour de la coalition de Khalifa Sall et du Pds, la coalition dirigée par Abdoul Mbaye etc.), ont boudé et ont quitté la salle, car n’étant pas d’accord « .
« Donc, même si on nous donne un nombre élevé, allez voir qui était dans le consensus et vous comprendrez d’ailleurs qui parraine ces listes. Et comment il ne peut y avoir de consensus, alors que l’autorité envoyée par l’Etat était venue avec une liste toute faite sur laquelle il n’y a pas de discussions et qu’il fallait simplement cautionner. Nous disons que nous ne sommes pas un troupeau du Président Macky Sall et il faut qu’il comprenne », a soutenu le Président de PASTEF.
« Si lui, il a des velléités dictatoriales, il n’a qu’à l’appliquer dans son parti, mais il ne va pas nous imposer un consensus. Il s’empresse de vendre à la presse qu’il y a un consensus. Un consensus qui n’englobe pas les partis que je viens de citer. Alors, je me demande avec qui ils ont fait ce consensus ? », s’interroge M. Sonko, avant d’asséner que tout est fait pour que les élections ne se tiennent pas, renseigne VOX POPULI.
La Rédaction