Dakarmidi – Les législatives sont parties pour être les plus disputées de toute l’histoire politique du Sénégal. Pour cause, la pléthore de listes et les profils des différents candidats à la députation. Tous les leaders politiques, du plus en vue au moins considéré, sont en lice, car nul ne veut rester spectateur de la grande offensive politique qui se dessine au Sénégal.
Certains nostalgiques, car sommés d’être à l’écart par le « sévère » régime de Macky Sall qui a bouché tous les trous qu’avait laissait entrouverts le régime de Wade, ont décidé de batailler ferme pour se retrouver au cœur des affaires et ainsi faire valoir leur avis sur ce qui se passera dans l’hémicycle pour la prochaine et 13e législature, aussi la plus attendue de l’histoire de notre jeune république.
Le jeu politique au Sénégal a-t-il atteint son paroxysme? Ou jamais enjeux politiques n’ont été aussi importants, en tout cas, il y’a de la matière à débats et de quoi grincer les dents. Les hommes politiques dans leur infernal périple qui ne les lasse jamais, font encore parler d’eux, certains visiblement marqués par des intérêts individuels continuent à réclamer des postes pour se servir et ne jamais penser servir au retour.
Et à l’arrivée, malgré tout le plaidoyer, ce sont pas moins de 45 listes en lice, pour la compétition, un fait inédit qui ne facilite guère le déroulement du scrutin dans toutes ses phases ni même l’organisation de l’élection en terme de logistique (351 millions de bulletins sans compter le reste du matériel) et des moyens à la fois techniques, humains et financiers.
L’effectif total des listes enregistrées à la Direction générale des élections (DGE) est à la limite exagéré pour un pays comme le Sénégal qui compte moins de 15 millions d’habitants et où votent moins de cinq millions de citoyens. Cela peut aussi générer un taux élevé de bulletins nuls lors du scrutin car force est de reconnaître que le vote en plus de durer ne sera pas chose aisé pour certains compatriotes obligés de choisir une, sur 45 listes en compétition.
La Rédaction