«Si le président de la République ne réquisitionne pas un appareil de la flotte d’Air Sénégal S.A, payé pour, il est obligé d’en louer un ou de s’en faire prêter comme c’est souvent le cas avec l’industriel sénégalais Layousse, patron, entre autres, d’une cimenterie», indique Walf quotidien. Une situation qui pose un problème de souveraineté souligne le journal.
Nos confrères estiment qu’au vu du prestige du Sénégal, deuxième économie de l’UEMOA, une solution doit bien évidemment être trouvée à cette longue indisponibilité de la Pointe Sarène. L’Etat du Sénégal doit décomplexer la chose et s’assumer comme un Etat en achetant un nouvel aéronef.
En septembre 2019, la présidence avait indiqué, que c’est « le programme de la Check 6 ans qui a conduit à une mise à l’arrêt de l’appareil, pour une inspection complète de la structure, des réservoirs à carburant, de la voilure. »
Il fallait aussi, selon eux, procéder à un démontage et au remontage total de la cabine. « Il s’y ajoute d’autres travaux obligatoires. Ce qui nécessite beaucoup de temps de travail et une immobilisation de l’avion, car chaque opération doit être minutieusement exécutée afin de préserver la sécurité des vols », disaient-ils. Mais depuis, aucune nouvelle.