Dakarmidi – Seydou Gueye, secrétaire général du gouvernement, a annoncé hier, jeudi 16 mars 2018, que le gouvernement et le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) ont trouvé un accord sur des questions essentielles.
Les deux parties sont tombées d’accord sur la mise en place d’un comité de dialogue social du secteur qui sera chargé d’assurer la suivie et l’élaboration du chronogramme pour une bonne mise en œuvre des accords qui ont été signés.
Selon M.Gueye, « il s’agit notamment du relèvement de l’indice 1968 qui passe maintenant pour le traitement salarial en 1124. Ce qui était un problème pour bien traiter la situation salariale des enseignants du supérieur ». »Il s’agit d’une revalorisation plus qu’il y avait un indice 1968 des enseignants d’une classe exceptionnelle (…) et qui n’était pas conforme à leur niveau », a-t-il expliqué.
« On a procédé à un relèvement de l’indice qui a été fait sur la base de paramétrage et de simulation budgétaire au niveau de la commission technique », a dit Seydou Guèye. Pour l’indemnité de logement et l’indemnité pédagogique, il sera procédé pour les enseignants logés dans une villa à une retenue de 200.000 FCFA sur le salaire et une retenue de 150.000 FCFA pour ceux qui sont logés dans un appartement.
« La suppression de l’écrêtement qui permet de renforcer la pension de retraite et l’intégration de l’indemnité de recherche spéciale de formation dans l’assiette de la base de la retraite des accords ont été consignés’ », a-t-il dit.
« Nous sommes tombés d’accord sur un dispositif progressif qui permet de faire passer ce taux de retraite de 2018 à 2019 à 70%, entre 2020 et 2021 à 80% pour arriver à l’horizon 2023 à 85% du dernier salaire comme étant la pression de retraite », a-t-il ajouté, rappelant l’objectif vise à assurer une pension de retraite égale à 85% du salaire.
Il a par ailleurs annoncé « la mise en place d’un fonds destiné aux 150 enseignants déjà partis à la retraite et ce fonds devrait faire l’objet de mesures réglementaires, donc un décret pour l’instituer ». »Dans ce décret, il sera prévu le dépérissement du fonds qui devra être alimenté par l’effort des enseignants qui ont accepté de donner une heure supplémentaire et l’Etat pourra venir l’appuyer en base d’une étude », a-t-il précisé.
La rédaction