Sentiment de rupture de la confiance…
D’après ces frondeurs, “les responsables sont souvent considérés comme des abonnés à leur agenda personnel, ne servant pas l’intérêt général et l’esprit de solidarité au sein du parti. Ce sentiment de rupture de la confiance a aujourd’hui entraîné l’indifférence et l’insouciance à l’égard de la vie politique du parti et aux valeurs cardinales de la République. Que faire pour faire face au désespoir de la jeunesse sénégalaise ? On dit souvent que l’habitude du désespoir est plus dure à supporter que le désespoir lui-même“.
“Nous avions cru au Président Macky Sall. Nous avions cru qu’il sera à l’origine du véritable changement de la situation de l’emploi des jeunes du Sénégal. Hélas !“, a regretté, pour sa part Thiaye Diaby.
“Le constat est général. Aujourd’hui, dans ce pays, ce sont les lobbies tapis dans l’ombre qui dictent leur loi. Nous allons faire face et dire ‘Non’. Ce pays n’est le titre foncier de personne. Seule la lutte libère…“, enchainent-ils.
Sur le ralliement de Idy et Cie…
“Le Président Macky Sall, en faisant appel à ses anciens amis qui ont pillé et dilapidé les ressources de ce pays, aujourd’hui le sentiment de déshonneur nous anime à tout point de vue (sic). Nous pensons aux morts de 2012 pour la bonne gouvernance. Pis, actuellement, les jeunes font le choix de mourir en mer. La décadence et la misère les poussent encore et encore vers de tels actes… Pendant que d’autres s’embourgeoisent avec les deniers publics, eux, ils ont choisi les dents de la mer. Le Tribunal de l’Histoire jugera. À coup sûr, nous avons accompagné le Président dans le ‘Yaakar’, aujourd’hui, nous tendons vers le désespoir… Ce sont les transhumants du régime chassé en 2012 qui ont fini par occuper honteusement les places de choix“, pestent-il. Non sans annoncer remettre “tenue de combat pour faire face à tous ceux qui tenteraient d’anéantir les valeurs de la République”.