Dakarmidi – Je me rends compte que notre âme est une sorte de puce insérée dans notre enveloppe charnelle. Elle est programmée à une durée de vie qui expire à un temps connu et codé que par le Seigneur. L’Omnipotent…
Il établit cette période avec minutie y définit le nombre de jours et de nuits que l’être respire et entend battre son cœur. Chaque raisonnement de ses secousses cardiaques retentit fort et arrive à la tablette de Dieu, son tableau de bord où, Il supervise mais aussi vise le prochain sur sa très longue liste d’âmes à ramener vers lui.
Eh bien, la mort est en nous ce que même la vie n’est pas. En donnant la vie, Allah associe les parents du futur être à naître, mais en la reprenant, Allah agit seul, seul avec ses Anges.
C’est pourquoi elle est difficile à gober. Elle est même assimilée sur terre à une terreur inouïe. Mais elle peut être mieux que cela. Considérons la comme le retour vers le monde intelligible de l’âme. C’est une lavande qui distille son parfum partout, dans chaque maison et inhibe tous les esprits.
Elle ne sait pas pardonner, elle ne négocie pas, elle ne discute pas, elle ne sourit pas. Elle obéit à l’ordre de son maître. Elle terrasse, écrase, dégage, et laisse un vide sordide. Elle arrête un temps, le temps avec un silence bruissant en ce sens qu’elle interpelle les doués de raison. Elle est au dessus de nous !
Nos larmes ne peuvent pas souiller ses actes, ni submerger ses récipients, elle sont justes sans avis face à la vie qu’elle déteste.
La mort nous rappelle que nous sommes en attente, le temps de répondre à lappel, chaque âme étant immatriculée. Telle est la volonté divine!
Des morts comme celle de Pape Malick Sy qui portera désormais le titre de Radya Laahou Taalaa Anhou (RTA) sont difficiles à appréhender. Rendons grâce à Dieu!
Mais que faire ! Il ne fait que nous devancer ! Là-bas, où il retrouvera son père et son grand père.
Qu’Allah l’accueille au paradis !
Qu’Allah nous pardonne nos péchés !
Idias