Dakarmidi – Selon son oncle, Ibrahima Thior, la responsabilité de la propriétaire de l’Institut ’’Sweet beauté’’, Ndèye Khady Ndiaye, est engagée. De même que celle du mis en cause, Ousmane Sonko. Qui dit-il « ne devait pas se rendre dans ce genre d’endroit. » Maintenant qu’il « l’a fait, il est accusé, donc laissons la Justice faire son travail », tranche-t-il.
De son côté, Aïssatou Ndong, la grand-mère, se languit de revoir sa petite fille : « Je souffre depuis l’éclatement de cette affaire. Je ferme à peine l’œil la nuit ».
Au passage, les proches de la masseuse âgée de 21 ans ont démenti les informations relayées sur les réseaux sociaux sur l’éducation et sur la situation sociale d’Adji Sarr.
« Il faut qu’on essaie quand même d’éviter les débats de couloir. Il ne faut pas blesser les gens verbalement ou physiquement. Tout ce qui se dit ne peut pas être résumé dans les vingt années d’existence d’Adji Sarr », rectifie son oncle.
Adji Sarr ayant perdu très tôt ses parents, c’est donc sa grand-mère qui a pris en charge son éducation à Maya, où elle a fait ses premiers pas à l’école, à l’âge de 7 ans. Après ses études primaires, elle a rejoint le collège toujours à Fatick mais elle a abandonné les études trois ans après pour venir à Dakar.