Dans des entretiens parus dans les médias, le président de la CAF Ahmad, successeur du Camerounais Issa Hayatou, qui a dirigé l’instance africaine de 1988 à 2017, s’était souvent ému de l’état d’avancement des préparatifs.
Malgré son déplacement personnel en octobre dernier au Cameroun en compagnie de la star du football camerounais Samuel Eto’o, des rumeurs persistantes faisaient état d’un « retard rédhibitoire » du dossier de ce pays de l’Afrique centrale.
Récemment, le président de la CAF avait encore pointé du doigt l’absence d’une fédération de football au Cameroun, la Fécafoot étant actuellement gérée par un comité de normalisation.
L’Union nord-africaine de football (UNAF), au cours d’une réunion statutaire, a remis de l’huile sur le feu, en apportant récemment son soutien au Maroc, créant ainsi la polémique.
L’UNAF avait par la même occasion émis l’idée de mettre la pression sur le président de la CAF pour retirer l’organisation de la CAN 2019 au Cameroun.
Plus récemment, le président de la CAF lui-même a évoqué l’Afrique du Sud et l’Egypte comme des recours crédibles, ces pays offrant, a priori, des standards plus conformes à ceux que le Malgache veut pour la Coupe d’Afrique des nations.
Par ailleurs, lors d’une entrevue avec Paul Biya, le président de la CAF avait invité le Cameroun à dire s’il voulait davantage de temps pour accueillir la compétition.
Les éditions 2021 et 2023 ont été respectivement attribuées à la Côte d’Ivoire et à la Guinée.