Dakarmidi – La présidentielle de 2019 sera une élection à haut risque pour Macky Sall. Durant les 06 années passées à la tête du pays, le Président de la République s’est beaucoup servi de son sabre si bien aiguisé. La liste des têtes qu’il a tranchees est si longue qu’elle ne pourrait tenir sur un bout de papier. Le dernier à tomber dans les filets du « Macky », Gackou, le patron du Grand Parti, n’a vu que du feu au moment de son exécution, tant les choses sont allées vite. Même s’il tente d’être sur la ligne de départ en 2019, sa côte de popularité est au plus bas depuis quelque temps.Entre marasme financier et déboires de tous ordres, l’homme est complètement rasé. Sans aucun soin pourrait on dire. Sur un autre tableau, d’aucuns disent que Gackou a été liquidé mystiquement, comme quoi on ne s’attaque pas impunément à Niass!
Tandis que le patron du GP essaie de comprendre ce qui lui arrive, Karim Wade tente lui « d’escalader » les barrières pour rentrer au Sénégal. Il a promis à ses partisans, qu’il sera bel et bien sur la ligne de départ en 2019, mais hélas,pour certains analystes politique et une part de l’opinion cette promesse ne sera que théorique. Et pour l’heure, Pour la date de son retour n’est pas fixée. Ni officiellement ni officieusement!
Idrissa Seck est aussi dans ce jeu d’échec, avec un roi est bien protégé jusque-là. Durant 06 années, il a manœuvré ferme, sans jamais quitter son compagnon de toujours, le Saint Coran. Et c’est peut-être, cela qui l’a sauvé d’une liquidation politique et mystique, même si des fois, il sentait son corps lourd et circonscrit!
Khalifa Sall s’est quant à lui retrouvé, là où il ne fallait pas. Il a lorgné le fauteuil de l’ami de Tanor et de Diouf, et cela n’est pas toléré dans le royaume des corsaires. Depuis lors une intifada est décrétée contre. Avec comme conséquence, son emprisonnement qui frise la liquidation politique. Curieusement personne ne veut en parler, et ses ex parrains sont occupés à faire du porte-à-porte pour la réélection de Macky Sall en 2019, dès le premier tour.
Cependant malgré le fait de neutraliser beaucoup de ses adversaires politiques, Macky Sall se retrouve face à un challenger de taille, qu’il ne peut congestionner. C’est le peuple Sénégalais, qui s’était débarrassé de Wade, en le (Macky) portant au pinacle avec 65% des suffrages valablement exprimés. Entre-temps, l’homme au contact du pouvoir a déçu. C’est ce que la rue publique dit sans port de gant. Le temps s’est évaporé comme un solvant en contact avec l’air. Macky Sall devra affronter à nouveau son peuple,mais cette fois celui ci lui réclame des comptes. Les mêmes qu’il avait réclamés à Wade en 2012 et à Diouf en 2000.
Au premier trimestre de 2019, le temps s’arrêtera un moment pour tous, et le peuple Sénégalais choisira son « nouveau » président. Une élection de tous les dangers et de toutes les surprises se dessine à l’horizon.
La rédaction