Ces sondages qui annoncent la défaite du président sortant à la prochaine présidentielle prévue le 24 février 2019. En effet, Macky Sall risque de ne pas être sur la ligne de départ au second tour de cette consultation. Ce qui sera inédit dans l’histoire de la politique dans notre pays. 04 sondages d’instituts nationaux qui ont la crédibilité d’Ifop, de CSA ou d’Ipsos (français) ont vite fait de mettre au tiroir les résultats sortis de leurs enquêtes, qui placeraient Macky Sall en 03ème position au premier tour de la présidentielle.
Karim Wade serait parmi les deux premiers et arriverait même en tête au premier tour avec un peu moins de 35% (25% des suffrages verrouillés à son père depuis plus de 15 ans). Certes, nous sommes à quelque 12 mois de cette échéance, et les choses peuvent évoluer très rapidement du côté du « Macky » comme du côté des autres candidats qui seront en lice. Il est clair que les sénégalais ont un compte à régler avec l’actuel locataire du Palais, du fait de ses engagements non tenus, entre autres, le non-respect du mandat de 05 ans, promesse qu’il avait faite en tant que candidat, et plus tard, réitérée en tant que Chef d’État; les marches de l’Élysée en étaient les illustres témoins. Vient se greffer à ce lourd irrespect de la parole donnée, l’échec noté dans la saison arachidière 2017-2018, les paysans de l’intérieur sont très remontés contre le département de l’agriculture, de facto contre le régime en place, et ne savent plus à quel saint se vouer.
Dès lors, les choses se compliquent pour le camp présidentiel, ce dernier qui parle pourtant de bilan reluisant du Chef de l’État, ce que le peuple balaie d’un revers de main, car pour lui, Macky Sall est entretenu par le contribuable pour bien travailler, et non le contraire. Il sera noté en 2019, et sa note déclenchera à coup sûr un cataclysme politique, une hystérie collective et un repli d’un peuple en colère contre celui qui a kidnappé sa voix pendant deux années de plus, une période empreinte de calvaire et de laxisme.
La rédaction