Dakarmidi – Le président Macky Sall a présidé lundi la Revue Annuelle Conjointe (RAC) sur la politique économique et sociale du Sénégal. L’occasion a été saisie par le chef de l’Etat, pour revenir sur de nombreuses questions parmi lesquelles, le cas de la dette publique du Sénégal, la gestion des ressources naturelles du pays et d’autres questions importantes soulevées au cours de la rencontre, qui a vu la présence du premier ministre, de membres du gouvernement et de nombreux investisseurs.
Parlant de la question des ressources naturelles du Sénégal avec notamment le pétrole, le président Sall a appelé à une bonne gestion des informations, par rapport aux nombreuses réactions multiformes soulevées par l’or noir. « Il est très important de donner les bonnes informations à la population. Les réactions viennent de partout, tout le monde est expert. Là j’interpelle le ministre du Pétrole. Où est-ce que nous en sommes sur l’évaluation des réserves, sur les relations avec la Mauritanie ? Par rapport à cette situation aussi il y a beaucoup d’écrits sur des choses qui n’ont rien à voir avec la réalité entre les deux pays alors que tout se passe bien ».
Parlant de la question de la dette du Sénégal, le président Sall dira devant le ministre de l’Économie des Finances et du Plan que « si l’on considère les critères et les normes de viabilité retenus pour la dette publique au plan international avec des institutions comme la Banque Mondiale, l’un des deux critères fondamentaux reste le service de la dette sur les recettes budgétaires ».
Le chef de l’Etat signale qu' »il faut qu’on soit capable de rembourser la dette. « Si vous prenez ce ratio nous sommes à 10,9% et la norme est de 30 %. Où est le débat ? » s’est interrogé le chef de l’État Macky Sall qui présidait le Conseil présidentiel sur la politique économique et sociale retransmis en direct sur la chaîne YouTube du site Dakaractu.
Et comme pour répondre à l’ancien président du Sénégal Abdoulaye Wade, le Président Sall dira: » Je m’adresse à ceux qui parlent de la dette, des risques de surendettement de notre pays. Il faut savoir que le Sénégal a un risque de surendettement faible. Nous ne nous endettons pas pour faire du fonctionnement, pour des salaires ou pour entretenir un Etat dispendieux. Nous nous endettons pour construire le développement économique et social »
La rédaction