Le PR est profondément endeuillé, Macky Sall comme il l’a reconnu lui-même à Leona Niassène lors de son déplacement dans la cité religieuse pour présenter ses condoléances à toute la communauté Niassene, a laissé entendre dans son discours empreint d’émotions que c’est lui-même qui est amputé d’un pilier majeur pour sa carrière politique. Le chef de l’Etat qui était dans la cité religieuse au mois de mars dernier pour inaugurer la mosquée flambant neuve, au côté du défunt khalife sur demande de qui, il a achevé la bâtisse, a partagé sa tristesse et sa douleur.
« C’est un père, un ami qui est parti. » dira à deux reprises le premier des Sénégalais. Une insistance qui en dit long sur la lourdeur de la perte d’un homme qui avait presque garanti avant 2012 la présidence à Macky Sall et avait travaillé pour qu’il y parvienne. « Le meilleur pour les sénégalais en 2012, c’est qu’ils t’élisent » avait dit Cheikh Ibrahima Niass avant de renchérir, « le Seigneur m’a clairement indiqué que tu seras à la tête de ce pays en 2012″, a rappelé Macky Sall rapportant les propos du khalife arraché à notre affection.
« Il m’aimait beaucoup et l’avait affirmé à une époque où il n’était pas évident d’afficher son soutien à ma personne » martèle Macky Sall qui, à la lumière de cela regrette le départ de ce grand patriarche. Il se consolera juste au fait qu’une des vieilles doléances du défunt fut exaucée grâce à son investissement: entre poursuite et achèvement des travaux de la grande mosquée.
La Rédaction