Le quantum horaire au Sénégal est souvent amputé, à cause, en partie, des multiples grèves des enseignants enregistrées au courant de l’année scolaire. Cependant, l’année dernière, il n’y avait presque pas de mouvements d’humeur. Un fait rare salué par les acteurs de l’école qui veulent qu’il en soit ainsi chaque année. Le nouveau proviseur du lycée de Thiaroye pense qu’il faut un ‘’quantum important’’ avec de ‘’bons résultats’’.
‘’De part et d’autre, il y a de la bonne volonté. Nous lançons un appel pour que l’école sénégalaise sorte définitivement des troubles, de l’impasse. Qu’on s’inscrive dans une dynamique durable. Car il ne suffit pas d’avoir une ou deux années apaisées. J’aspire à une école où on parlera de dix ans pendant lesquelles il n’y aura pas de grève’’, préconise M. Sylla. Pour ce faire, M. Sylla soutient que l’école doit être ‘’au-dessus de la mêlée’’.
‘’Je lance un appel à la responsabilité des uns et des autres, car l’école doit être en marge des soubresauts que peut connaître la politique ou la société’’, dit-il.
Malgré la récurrence des face-à-face entre l’Etat et le gouvernement, l’inspecteur de l’Education et de la Formation (IEF), Papa Ibrahima Camara, reste convaincu que toutes les parties visent la ‘’stabilité’’ de l’école. ‘’Il y a eu des rencontres qui se sont tenues avec le ministère et des syndicats. Je pense que le dialogue va se poursuivre et certainement, nous allons trouver une solution’’, espère-t-il.
De son côté, l’inspecteur d’Académie de Dakar affiche un optimisme par rapport au bon déroulement de l’année scolaire. ‘’Les manifestations sont des alertes pour inciter le gouvernement à trouver des solutions aux problèmes. C’est dans les échanges, la concertation que nous pouvons travailler à ce que les perturbations quittent de plus en plus l’espace scolaire’’, ajoute Ngary Faye.
MARIAMA DIEME – Enquête