Dakarmidi – Les potentiels candidats à la prochaine élection présidentielle devront contrôler leurs arrières, mettre en hibernation leurs envies, ambitions, folies et rester à côté de leurs épouses au risque d’être talonnés, persécutés et abattus par le régime du « Macky » qui tire sur tous ceux qui lorgnent le fauteuil du grand boss. Malick Gackou est en train de subir ce plan dévastateur avec un virulent placage au sol. Et cela n’a pas commencé aujourd’hui. Bien que le Président du Grand Parti, obnubilé à redorer son image et à étendre sa popularité, n’a pas senti cette main baladeuse fouiner dans ses affaires, même les plus intimes, il est aujourd’hui choqué par ce qui lui arrive et abattu par une telle persécution.
Tout a commencé avec sa relation avec les polonais, ces derniers qui, peu à peu, ont pris la tangente pour éviter les coups de foudre d’un régime sans pitié. Ensuite viennent les discrètes filatures, des hommes collés à lui, et qui épluchaient ses moindres faits et gestes, ici au Sénégal comme à l’extérieur. Quand l’Etat décide de filer un de ses citoyens, les hommes à qui il charge la mission sont souvent plus flexibles que l’ombre de la personne visée. La seule différence, l’ombre est visible, et eux, non. Malick Gackou a entamé sa descente aux enfers, installé dans une prison à ciel ouvert. Il y a quelques jours, une partie de la presse l’avait tiré dans la boue, et une autre l’y avait traîné grave. Le patron du Grand Parti fait partie de ceux qui avaient privé de sommeil le régime du « Macky » en 2017, avec des rassemblements, des marches, des réunions et autres déclarations intempestives qui avaient fini de vilipender Macky Sall et sa gouvernance de par le monde. Mais hélas le corbeau ne tient plus à la branche, et son bec est subitement bâillonné.
Le « Macky » a réussi à faire douter, voire trembler Malick Gackou. Sa situation financière est des plus catastrophique, Baba Tandian son bailleur a presque humilié le Grand Parti en leur servant une sommation, les expulsant des locaux sur la route de l’aéroport, une humiliation flagrante.
Gackou est aujourd’hui surveillé comme du lait sur le feu. C’est un animal blessé qui cherche un refuge dans un buisson sous contrôle du « Macky », le mal dans cette jungle pour lui est qu’au moindre mouvement il est abattu de sang froid …..
« Thiey Macky »
La rédaction