Dakarmidi – Le Président Moustapha Cissé LO a eu droit à un accueil des grands jours. Les populations du village Nyofelé composées majoritairement de Socé et Diola sont sorties par vagues successives pour prendre part à l’accueil du président du Parlement de la CEDEAO.
Il a visité en compagnie de certains parlementaires de la CEDEAO et de son staff technique, l’exploitation agricole des femmes de ce qui s’étend sur plus de 20 Ha.
« Nous avons mis en place cette ferme grâce à l’appui de la Banque Mondiale. Au jour d’aujourd’hui, nous sommes 270 femmes et quelques 7 hommes qui y travaillent. Nous utilisons la méthode culturale de la goutte à goutte qui rend moins pénible nos travaux mais aussi réduit le temps qu’on passe à cette activité. Avec ce système, nous récoltons 3 fois /an. Nous utilisons des panneaux solaires pour faire fonctionner nos pompes à eau et cela occasionne moins de dépenses. Aujourd’hui, nous demandons plus d’appui technique comme celui du Parlement de la CEDEAO pour aller vers l’autonomisation et la sécurité alimentaire qui demeure une réelle problématique », a confié la présidente des femmes du village de Nyofelé.
Pour sa part, le président Moustapha Cissé Lo a rappelé les raisons de sa présence dans ces terres avec les missions parlementaires qui consistent à effectuer des visites de terrain pour constater, de visu les conditions de vie et de travail des populations et, notamment, au niveau de l’agriculture.
« Nous voulons faire un certain nombre de suggestions. On le dit souvent, l’activité agricole, c’est le moteur du développement économique. Nous souhaiterions que des fermes de la sorte fassent des émules, partout en Gambie et dans l’espace CEDEAO. On ne peut pas développer nos Etats et/ou combattre la pauvreté des masses en mettant en réclusion les femmes ».
De même, le Vice-président de l’Assemblée nationale du Sénégal dira « Vous devez venir en appoint à ce qui est en train de se faire pour tirer notre sous région vers l’émergence qui n’est rien d’autre que la satisfaction des besoins des populations à tous les niveaux. J’ai toujours demandé à ce qu’on consacre les 10 pour cent de nos budgets à l’agriculture et j’exhorte les États à renforcer les femmes en finançant des activités de cette trempe ».