Des tirs ont été entendus dimanche soir 13 août dans un café-restaurant de Ouagadougou, la capitale burkinabè. Le quartier est bouclé et les opérations des forces de sécurité sont toujours en cours. Plusieurs personnes auraient été tuées.
Article régulièrement actualisé
Selon les premières informations, les tirs ont commencé autour de 21h, heure locale. Les coups de feu ont été entendus au niveau du café-restaurant Istanbul, situé sur l’avenue Kwame N’krumah de Ouagadougou.
C’est dans cette rue du centre de la capitale burkinabè que se trouve aussi le café Cappuccino qui avait la cible d’une attaque jihadiste qui avait fait une trentaine de morts le 15 janvier 2016.
Au moins 17 morts
Les forces de sécurité ont bloqué tout le périmètre. Après plusieurs minutes d’échanges de tirs nourris entre les unités spéciales et les assaillants, un calme précaire régnait autour de minuit, heure locale.
Selon un bilan provisoire annoncé par le ministre de la Communication, Rémi Dandjinou, lors d’un flash à la télévision nationale, 17 personnes auraient été tuées et huit seraient blessées. Les victimes sont de plusieurs nationalités, a-t-il précisé.
Certains témoins affirment avoir vu trois hommes débarquer d’un véhicule et commencer à tirer sur les clients du restaurant.
Les assaillants « sont confinés dans un étage de l’immeuble qu’ils ont attaqué », a déclaré le ministre de la Communication, qui a qualifié cette attaque de « terroriste ».
Une enquête a été ouverte, a-t-il également précisé.
Les opérations de sécurisation de la zone étaient toujours en cours dans la nuit et on entendait encore quelques tirs sporadiques.
Les forces de sécurité, qui précisaient que la menace était circonscrite à la zone, ont appelé la population au calme et à éviter le quartier.