Dakarmidi – C’est confirmé, le Président de la République a fait un mauvais casting pour faire décoller Air Sénégal SA, cette compagnie d’aviation qui doit relever tous les défis face à l’expansion du trafic dans la sous région et dans le monde en général.
Mais sans le savoir, Macky Sall, qui pilote le dossier de ce futur fleuron ouest Africain, est confronté à une sérieuse équation, puisque sans information soutenue, il a nommé à la tête de la compagnie, l’ex Vice Président, en charge du Business Development du Groupe EADS, devenu Airbus Group. Paradoxe, Mr Bohn ne connait pas tout à fait comment rentabiliser un tel investissement. C’est d’ailleurs l’unique raison pour laquelle Jérôme Maillet est recruté, cher en plus, pour piloter le projet. Rappelons Mr Maillet, cet ancien d’Air France était souvent en désaccord avec Claude Kirongozi Ichalanga, Dg de Congo Airways, sur les choix à opérer et le fonctionnement de ladite compagnie.
Mais sur un angle plus serré, le trio Bohn-Ipend-Maillet a un autre plan de vol, différent de celui de l’Etat du Sénégal, pour preuve, les soldes des comptes de la nouvelle Compagnie présenteraient beaucoup d’irrégularités et d’incohérence depuis que Bohn est arrivé.
Aliou Sall, le nouveau boss de la CDC est d’ailleurs en net désaccord avec Bohn, même si Virginie Seck a été reconduite discrètement dans ses fonctions.
Et malgré les tête-à-têtes entre la ministre Maimouna Ndoye Seck et l’actuel Dg, en présence de Sophie Ipend, des rencontres où rien a filtré, les fuites nous viennent de partout, car pour Bohn, il n’a qu’un seul chef, le Président de la République, en définitive, Air Sénégal est sur la mauvaise piste de décollage.
Quand à Sophie Ipend, dépassée par les événements, elle multiplie ses échanges discrètement avec un certain O. Y. du cabinet du Pr. Elle semble désorientée dans cette situation, puisque son « clan » agit en tout à contre sens des orientations de Macky Sall.
Air Sénégal est donc parti pour voler avec de mauvais réacteurs, et avec des « pilotes » qui ont créé le désordre partout ils sont passés.
La rédaction