Dakarmidi – À l’occasion de la célébration du 41e anniversaire de la Convention des Nations-Unies contre les discriminations à l’égard des femmes, le Pr Amsatou Sow Sidibé considère qu’il est temps de s’asseoir et de réfléchir sur l’articulation du droit international humanitaire et les droits des femmes.
La question qu’il faudra se poser est, « si le droit international des droits de l’Homme a produit ses effets »? Pour le Pr Amsatou Sow Sidibé, il faudra bien préciser les droits des femmes qui restent tout de même, des droits universels.
« Il y a un constat qui a été déjà fait, c’est que les droits internationaux des droits des hommes est un droit protecteur. Il protège. Mais lorsqu’on prend ce droit international pour l’introduire au sein des États, l’articulation peut être favorable aux femmes. Mais il y a souvent, souligne Amsatou S. Sidibé, des barrières. »
Il faut signaler que la Charte des Nations Unies réaffirme la foi dans les droits fondamentaux de l’homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine et dans l’égalité des droits de l’homme et de la femme.
Elle note par ailleurs que la « Déclaration universelle des droits de l’homme affirme le principe de la non-discrimination et proclame que tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droit, et que chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés qui y sont énoncés, sans distinction aucune, notamment de sexe ».
Dans son discours axé sur la spécificité des droits des femmes, Amsatou Sow Sidibé dit qu’il faut mettre l’accent sur les instruments juridiques de ces droits, ainsi que les mécanismes de mise en œuvre.
Pour qu’il y’ait une bonne prise en charge des droits humains, il faut des prinipes forts comme celui de non-discrimination, de l’indivisibilité tout en prenant compte des droits sociaux tels que l’éducation, la santé, le logement etc.
Le Pr Amsatou Sow Sidibé n’oubliera pas de préciser les barrières et contraintes dans l’application de ces droits, surtout dans leur mise en œuvre par les États…