Dakarmidi – L’histoire s’est encore manifestée par des événements qui n’ont de valeur que par la souvenance structurée. Djibo Leyti Ka s’est éteint en ce 14 Septembre 2017, coïncidant avec les 20 ans de Mame Dabakh sous terre, deux grands événements qui ont secoué les cœurs et interpellé les esprits en ces heures de prières et de recueillement. Djibo kâ était attaché aux enseignements de Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, allait le voir souvent à Tivaouane, à Diaksao, ou à Dakar à sa résidence située au canal de Fass. Et le grand patriarche lui prodiguait de prestigieux conseils pour l’intérêt du pays et pour sa vie d’homme public. Ce 14 Septembre est aussi rempli de mystères, de signes et de faits, la 13é législature vient d’être installée, Moustapha Niass, reconduit par ses pairs, reste au perchoir. Lui que Macky Sall n’a pas tari d’éloges hier dans la salle des banquets devant Tanor Dieng, ce dernier, a aussi pris la même direction pour faire jalonner des roseaux sur le chemin du nouvel homme fort de l’hémicycle. Seul Macky Sall pouvait réussir, loin des querelles politiques, à mettre ces deux hommes sur une même table, seules les dorures de la République entre ses mains pouvaient absorber leur différend, vieux de quelques décennies. Jour de bonheur, jour de tristesse, jour de recueillement, jour de prières, ce 14 Septembre 2017 restera à jamais gravé dans les mémoires, la politique comme la religion se sont encore illustrées, se frottant sous les bannières du mystère, l’Ineffable est seul aux commandes face à l’inertie de ses créatures, attendre, attendre, le temps d’un appel et d’éteindre comme une bougie sous l’estampille d’un décret irréfragable. À méditer La Rédaction
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