Le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, a renoncé à créer une nouvelle catégorie d’actions, sans droit de vote, qui lui aurait permis de garder le contrôle sur le réseau social qu’il a créé, après une levée de boucliers de certains actionnaires. Mark Zuckerberg a déclaré vendredi qu’il pourrait réaliser ses projets philanthropiques et garder son contrôle sur les droits de vote sans procéder à un changement.
Certains actionnaires avaient engagé une action en justice contre ce projet. Dans un post publié sur Facebook, Mark Zuckerberg a déclaré que le titre du réseau social avait suffisamment bien progressé pour lui permettre de financer ses projets philanthropiques tout en gardant le contrôle des droits de vote pour au moins 20 ans. En décembre 2015, Mark Zuckerberg et son épouse Priscillia Chan, s’étaient engagés à verser 99% de leurs actions Facebook à une fondation.
Mark Zuckerberg possède encore plus de 400 millions d’actions Facebook, selon des documents de justice, ce qui valorise sa participation à au moins 68,2 milliards de dollars (57 milliards d’euros), au cours de clôture de 170,54 dollars du groupe vendredi soir.
Un montant d’environ 13 milliards de dollars
Mark Zuckerberg a déclaré vouloir vendre entre 35 et 75 millions d’actions Facebook au cours des 18 prochains mois, ce qui correspond à un montant d’environ 13 milliards de dollars. Mark Zuckerberg devait témoigner mardi à Wilmington, dans le cadre d’une action en justice engagée par certains actionnaires opposés à la création de cette action de classe C.
Sjunde AP-Fonden, un fonds de pension public suédois, et The Amalgamated Bank, avaient entamé une action en justice, estimant que Mack Zuckerberg devrait payer pour garder son contrôle sur les droits de vote alors qu’il vendait des titres.
« Nous avons porté ce projet en justice qui impliquait une changement significatif dans la gouvernance de Facebook, mais avec l’abandon de cette reclassification, nous avons obtenu tout ce que nous pouvions vouloir », a déclaré Lee Rudi, du cabinet d’avocats Kessler Topaz Meltzer & Check, représentant des actionnaires.
Rudy a précisé que 80% des actionnaires minoritaires s’étaient opposés l’année dernière à ce projet d’une action de classe C. Mais Mark Zuckerberg contrôle 60% des droits de vote, ce qui lui permettait de faire avancer cette proposition.
Source : Challenge