Dakarmidi – Inspiré par la Stereobelt d’Andreas Pavel, Sony commercialisait en juillet 1979 son fameux “Walkman”, modèle TPS-L2. Loin des volumineuses et lourdes Boombox, le Walkman rend l’audio portable non seulement plus légère, mais également plus discrète et nomade. Fonctionnant à l’aide de deux piles AA seulement, l’appareil permettait en outre dans ses générations suivantes de partager sa musique grâce à la présence de deux ports casque en jack 3,5 mm.
Aujourd’hui encore, Sony commercialise des appareils sous la marque Walkman, notamment la Série B en 2011. La résurgence d’enregistrements sur cassettes audio ces dernières années, notamment sur Bandcamp, et la commercialisation de la bande-son de Guardians of the Galaxy (mais également de Bohemian Rhapsody, plus récemment) sous ce format a permit aux Walkman de ressortir des placards — souvent pour terminer sur des plateformes de vente telles qu’eBay, où les modèles WM-D6C et WM-DD9 peuvent être côtés plusieurs centaines d’euros.
Même les audiophiles se penchent à nouveau le format, notamment pour la particularité des bandes magnétiques qu’ont les cassettes Chrome, Métal, Ferrichrome ou classiques à reproduire certains genres de musique selon leur réponse en fréquence. En France, Mulann commercialise entre 200 000 et 300 000 cassettes vierge par an, dont la majorité est exportée aux États-Unis et en Angleterre. Les Walkman de Sony ont donc encore de beaux jours devant eux.