Dakarmidi – Dans le but de stimuler leur créativité avec le numérique, le projet Jokkokids, impulsé par le programme Jokkolabs, un espace de travail collaboratif dans l’innovation ouverte, a accompagné près de 800 enfants.
Pour l’espace de travail collaboratif dans l’innovation ouverte, Jokkolabs, les nouvelles technologies ouvrent de nouvelles voies et les enseignants constituent ainsi la pierre angulaire d’une éducation renouvelée et adaptée. Jokkokids propose d’y associer la qualité des animations périscolaires en fédérant des animateurs, clés de voûte du continuum à opérer entre l’école et » dehors « , et entre les outils numériques et les apprentissages, pour accompagner les enfants d’aujourd’hui à devenir des adultes accomplis.
Après deux années de fonctionnement, le projet Jokkokids, sous l’impulsion du programme Jokkolabs, a accompagné près de 800 enfants. Initié en 2016, avec le soutien de la Fondation Osiwa, Jokkokids est un projet pluridisciplinaire open-source et un réseau d’innovateurs, animateurs et organisations qui développent des opportunités éducatives afin de stimuler la créativité des enfants par l’usage des technologies, en lien avec l’expression de soi, au sein d’une démarche inclusive.
Après cette phase expérimentale, l’idée de ce programme d’après Fatoumata Niang Niox, directrice exécutive de Jokkolabs Sénégal, c’est de préparer les compétences des enfants pour le futur. Pour cela, elle a fait savoir, au cours d’une conférence de presse, samedi qu’il ont trois champs d’action que sont: le numérique, le développement de l’expression de soi et les potentiels en termes de fabrication. Ces derniers, par leur transversalité, ont été mis ensemble pour faire Jokkokids.
Une fois le programme en marche, « nous avons mis en place des Kidslabs qui sont des espaces pour accueillir des enfants de 6 à 12 ans pour les préparer aux métiers du numérique, a détaillé Mme Niox, relevant que beaucoup de séances de programmation simple pour les enfants ont été faites. S’y ajoutent des sessions sur la fabrication avec du matériel recyclé à utiliser pour en faire un micro, une voiture ou un petit hélicoptère. Autre volet du projet, le développement de l’expression de soi qui passe par la danse, l’écriture.
« On s’est beaucoup focalisé sur l’écriture parce que les ateliers créatifs sont importants, car stimulant toute la créativité de l’enfant », a souligné Fatou Niang Niox. En règle générale, ces Kidslabs reçoivent les enfants pendant les week-ends ou les vacances scolaires. Un aspect du projet sur lequel la directrice exécutive a insisté, c’est celui du volet social qu’elle a jugé très important avec l’implication des enfants vulnérables.
Selon lesoleil, au-delà du Kidslabs, le projet a développé beaucoup d’activités nomades, notamment au Samu social, à l’Institut français de Dakar où des enfants de la rue ont été invités grâce au partenariat avec l’association « Help the street children ».
Le projet Jokkokids, c’est aussi des interventions dans les régions comme Kaolack et Ziguinchor.Après deux années d’expérimentation, Jokkolabs Sénégal entend pérenniser Jokkokids en l’intégrant dans le système éducatif national.
La rédaction