Dans la continuité de sa réaction contre l’apologie de la haine suite au rassemblement néonazi à Charlottesville, Facebook va durcir sa position dans sa lutte contre les « fake news ». Le réseau social en ligne compte désormais interdire de publicité les pages renvoyant régulièrement vers de fausses infos, a-t-il annoncé lundi dans un billet posté sur le blog de l’entreprise.
« Si des pages partagent de façon répétée des articles considérés comme des fausses infos, ces pages ne seront plus autorisées à faire de la publicité sur Facebook. Les « fake news » font du mal à tout le monde[…]. Elles rendent le monde moins bien informé et elles entament la confiance. »
Auparavant, seules les propres pages de ces sites de désinformations étaient privées de pub.
Multiplication des sanctions
Les fausses informations sont devenues un sujet de débat avec l’élection de Donald Trump comme président des Etats-Unis fin 2016. Ces « fake news » ont été accusées d’influer sur le vote des électeurs.
« Nous avons relevé des exemples de pages utilisant les pubs sur Facebook pour élargir leur audience et diffuser des informations de façon plus large », dit encore le réseau social.
Accusés de ne pas assez lutter contre les contenus litigieux – fausses informations ou contenus faisant l’apologie du terrorisme en particulier – les géants d’internet Facebook, Google ou Twitter ont multiplié ces derniers mois les annonces illustrant leur lutte contre ces contenus.