Dakarmidi – Fruit de deux ans de développement, le bandeau connecté Dreem de la start-up Rythm veut nous faire dormir vite et bien. Passage à l’horizontale durant 10 nuits pour vérifier si les promesses sont tenues…
- Les problèmes de sommeil toucheraient 30 % de la population.
- S’inspirant des neurosciences, la start-up française Rythm a créé Dreem, un bandeau connecté pour nous aider à mieux dormir.
- Nous avons passé 10 nuits avec ce drôle d’objet sur la tête pour un gain mesuré de 24 % de sommeil profond.
Motivation, curiosité et une conscience professionnelle que rien n’arrête : nous avons dormi 10 nuits durant avec le bandeau Dreem de la start-up Rythm rivé sur la tête ! Ce drôle d’objet connecté, lancé à 499 euros tout de même, est sans équivalent sur le marché. Il s’inspire des neurosciences pour nous aider à nous endormir vite, à dormir mieux et à nous lever bien.
Des bruits que l’on n’entend pas
Une fois rechargé, Dreem se positionne sur le crâne simplement. Son élastique à l’arrière serre la tête juste ce qu’il faut. On choisit ensuite dans l’application si l’on souhaite bénéficier d’une aide à l’endormissement. Des exercices de méditation ou de respiration sont proposés et diffusés par une voix off. Celle-ci qui se propage par vibrations jusqu’aux tympans grâce à la conduction osseuse.
On regrette de ne pas entendre plus fort la douce voix féminine qui nous invite à conscientiser certaines parties de notre corps pour nous détendre. Mais les résultats sont là : le stress est vite évacué et l’endormissement rapide (entre 5 et 6 minutes nous concernant).
Pour nous aider à mieux dormir, Dreem peut aussi être programmé pour émettre des bruits « roses » durant nos phases de sommeil profond. Inaudibles à l’oreille, ces stimulis sont supposés prolonger ces fameuses phases de sommeil durant lesquelles on se repose vraiment. Effet constaté : nul sur des nuits sans phases de sommeil profond significatives (où le bandeau n’agit pas), mais jusqu’à 37 % de gain de sommeil profond certaines nuits. Pas mal…
Enfin, Dreem permet de programmer un réveil intelligent. Dans ce cas, on peut se réveiller dans une phase de sommeil léger à l’aide de sons à choisir. On a adoré celui des cigales.
Une qualité de sommeil moyenne
Ce qui aurait pu virer au cauchemar de journaliste s’est avéré une expérience enrichissante. Constat : le bandeau ne gêne absolument pas son utilisateur. Et Dreem ne s’échappe pas durant la nuit. Par ailleurs, nous avons été rassurés par le fait que le Wifi et le Bluetooth qui équipent le bandeau soient automatiquement désactivés lorsque l’on appuie sur le petit bouton « Dormir » de l’application.
La contrainte, c’est qu’il est nécessaire de synchroniser le bandeau (et de le recharger) chaque matin. Dès lors, l’application décerne néanmoins son «Sleep Score », une note de 0 à 100 évaluant la qualité de notre sommeil. Nos résultats : de 24 mini à 71 maxi. C’est moyen, mais la semaine fut agitée. Au bout de 10 jours de test, une analyse affinée de notre structure de sommeil est fournie. Verdict : un Sleep Score moyen de 50 %, et un gain de sommeil profond de 24 %. Ce qui peut se chiffrer en dizaines de minutes de sommeil profond gagnées.
Une nuée de capteurs
Tandis que la partie haute du bandeau recèle son électronique et sa batterie, la partie basse intègre différents capteurs. Soit des électrodes EEG (pour mesurer l’activité bioélectrique cérébrale), un pulse oxymètre (pour mesurer le rythme cardiaque) et un accéléromètre (afin d’évaluer les mouvements).