Dakarmidi – Un appareil en lieu et place de médicaments pour juguler les crises vasa-occlusives drépanocytaires extrêmement douloureuses.
C’est ce que les malades de la drépanocytose peuvent désormais faire grâce à cet appareil créé par “ Diavein” une société française.
Une étude clinique est en cours dans quelques hôpitaux de Ouagadougou au Burkina Faso. Selon le Pdg de “Diavein” son appareil a tout le potentiel pour supplanter un traitement médicamenteux.
“ Si on veut faire le traitement avec un médicament, on est obligé de fabriquer le médicament et à chaque fois que le patient va recevoir le traitement, on va devoir payer le médicament. Mais la bonne nouvelle avec l’appareil que nous proposons, c’est le même appareil qui sera utilisé par des milliers de patients et donc on va pouvoir amortir le coût de l’appareil sur des milliers de traitements qui fait tomber les coûts à des niveaux que la très grande majorité des malades de la drépanocytose peuvent s’offrir”, Etienne L’Hermite, Pdg de “Diavein”, France.
À la clinique Notre Dame de la Paix, la plus grande clinqiue privée de la capitale du Burkina, l’expérimentation s’avère déjà satisfaisante comme le témoigne Rachelle Compaoré, une infirmière.
“ Il y a des patients qui, quand tu branches, dans les cinq minutes qui suivent, ils te disent qu’ils sont soulagés, il y a en a aussi qu’il faut attendre 15 mn avant qu’ils te disent que ça va, d’autres, il faut attendre le lendemain, il y a des patients quand tu les branche aujourd’hui, ils te disent, je n’ai rien senti, c’est le lendemain quand tu reviens qu’ils disent maintenant ça va, et donc ça dépend des patients”, a confié Rachelle Compaoré, une Infirmière.
La technologique de l’appareil consiste à activer le système vasculaire par stimulation électrique. Ce qui induit la dilatation des vaisseaux, la baisse de l’agrégation plaquettaire et l’accélération de la circulation sanguine. Un nouvel espoir donc pour les millions de malades de la drépanocytose à travers le monde notamment en Afrique
Selon l’OMS, la drépanocytose, qui touche les populations de race noire, tue au moins 300 000 personnes par an, en grande partie dans les pays en voie de développement
Les enfants constituent le gros des victimes puisque l’espérance de vie d’un malade de la drépanocytose en Afrique n’est que de 14 ans.
Les crises vasa-occlusives causées par la drépanocytose sont la principale cause de mortalité chez les drépanocytaire.
Africanews