’’Il y a certainement des incompréhensions ces derniers temps sur les décisions prises de part et d’autre et le nouveau président doit chercher à rétablir cette relation de confiance’’, a dit Augustin Senghor, rappelant que les relations étaient au beau fixe jusqu’à une période récente.
’’Il y a un lien ombilical entre la Fifa et les Confédérations, entre les dirigeants des deux instances. La CAF et la Fifa peuvent ne pas s’entendre mais les deux institutions sont condamnées’’ à travaillé ensemble, a indiqué Me Senghor.
A Yaoundé, le candidat sénégalais a présenté son programme devant des journalistes, des présidents de Fédérations africaines et des Légendes du football continental.
’’En ce qui me concerne, je vais travailler à ça’’, a assuré le président de l’instance dirigeante du football sénégalais estimant que la Fifa a besoin d’une CAF ’’forte’’.
Senghor pense qu’il symbolise ’’cette personne, cet interlocuteur qui va permettre d’établir des relations apaisées dans le respect mutuel’’.
Il estime que ’’le plus important’’, c’est d’avoir ’’une belle’’ CAF qui s’assume et qui soit en étroite intelligence avec l’instance faîtière mondiale.
’’Si nous y arrivons, c’est la CAF qui va gagner en premier’’, a dit le président Senghor, soulignant la nécessité de parler aux acteurs du football depuis sa décision de se présenter à l’élection à la présidence de la CAF.
’’Je n’ai pas attendu de présenter mon programme pour parler à mes collègues, certains sont venus me parler avant et évoquer le même projet d’établir une nouvelle CAF’’, a-t-il rappelé, soulignant que le travail a été fait à la base.
Augustin Senghor, membre du Comité exécutif de la CAF, a invité à un diagnostic sans complaisance de l’instance continentale, rappelant que si certaines choses ont été faites, il faut reconnaître aussi qu’il existe des problèmes à l’intérieur de la CAF.
Au sujet des trois candidatures ouest-africaines, Me Augustin Senghor a indiqué qu’il n’y a pas besoin de faire ’’des retrouvailles aux forceps’’.
’’Ce qui est important, on discute avec tout le monde’’, a assuré le président Augustin Senghor indiquant que les candidats peuvent se
retrouver jusqu’au 12 mars (date des élections).
’’L’essentiel, est de ne pas renoncer à chercher ce consensus’’, a-t-il dit, informant avoir discuté avec le président Patrice Motsepe des Mamelodi Sundowns (Afrique du sud).
’’Si on arrive à un consensus, c’est tant mieux, sinon on ira aux élections et les électeurs feront leur choix en toute liberté, parce que c’est aussi ça la démocratie’’, a-t-il dit.
Une dizaine de présidents de Fédérations africaines et cinq légendes à savoir Mark Fish (Afrique du Sud), Roger Milla et Maboang Messack (Cameroun), El Hadj Diouf et Khalilou Fadiga (Sénégal) étaient présents à la rencontre .
Parmi les présidents de Fédération outre, celui du Gabon Alain Mounguengui qui fait partie de ceux ayant parrainé la candidature de Me Augustin Senghor avec la Fédération gambienne de football, des médias ont évoqué les Fédérations de Djibouti, du Kenya, de la Somalie, du Malawi, des Comores, de l’Ethiopie et du Niger.
Dans l’assistance, il y avait aussi le président sortant de la CAF, le Malgache Ahmad Ahmad