Dakarmidi – Vainqueur du Masters pour la première fois de sa carrière dimanche, Andy Murray a parachevé une seconde moitié de saison absolument exceptionnelle. Et il l’a conclue de la plus significative des manières en battant, en tant que numéro un, son désormais dauphin Novak Djokovic.
La conclusion implacable de cinq mois et demi passés sur un nuage pour Andy Murray, dont le second semestre 2016 aura réellement été exceptionnel. La seconde partie de cette campagne (même s’il reste encore la finale de la Coupe Davis, pour ce qui est des tournois, c’est bien fini) a connu le dénouement exactement inverse, le Britannique dominant le Serbe en finale du Masters.
Andy Murray a tout simplement été presque parfait de juin à novembre. Sur le dix tournois joués par le numéro un mondial, il a soulevé huit fois la coupe. Avec, en point d’orgue, son deuxième Wimbledon, son deuxième titre olympique, son premier Masters et deux nouveaux Masters 1000. Son seul faux-pas véritable aura été l’US Open, où il a disparu dès les quarts de finale, battu par Kei Nishikori. Le seul tournoi où il n’est pas parvenu à atteindre la finale…
Au passage, il a également aligné deux séries à plus de 20 victoires : 22, d’abord, de sa défaite à Roland-Garros contre Djokovic à celle contre Marin Cilic en finale à Cincinnati. La seconde est plus impressionnante encore, et elle n’est toujours pas terminée : Murray n’a plus connu le goût de la défaite depuis la Coupe Davis, quand il avait été battu mi-septembre par Juan Martin Del Potro. Soit 24 victoires de rang.
La seule limite de son bilan résidait dans le fait que cette exceptionnelle dynamique tenait en l’absence de victoire sur Novak Djokovic. Et pour cause, les deux hommes n’avaient pas eu l’occasion de se croiser depuis Roland-Garros. Dimanche, cette réserve-là a été balayée. En battant le Djoker nettement, sèchement, en finale du Masters, il a posé la cerise idéale sur son énorme gâteau. A ce titre, sa dernière victoire de la saison n’est pas la moins significative. Elle lui permet d’asseoir son autorité et de valider de façon définitive la période la plus faste de sa carrière.
Avec Eurosport
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