Dakarmidi – Elu Président de la République de France dimanche soir, Emmanuel Macron a développé durant la campagne ses grands axes concernant le domaine du sport. Retour sur les principales mesures annoncées.
Les antécédents l’attestent: Emmanuel Macron est un grand amateur de la discipline sportive. Licencié à la Fédération française de football lorsqu’il était à l’école nationale d’administration (au poste de latéral gauche) et supporter de l’Olympique de Marseille depuis son enfance, l’ancien ministre de l’économie et des finances apprécie particulièrement le ballon rond. En plus du football, le nouveau Président de la République avoue également pratiquer le tennis, la course et le ski.
Les Jeux Olympiques 2024: une aubaine pour l’économie
Conscient du potentiel certain de la France dans le domaine, Emmanuel Macron voue un intérêt prononcé pour le sport. Dans cette perspective, la candidature de Paris à l’organisation des JO 2024 (réponse le 13 septembre prochain à Lima, au Pérou) est évidemment plébiscitée: «Les JO sont des événements extraordinaires. Vous changez la figure du pays car vous créez des infrastructures qui sont extrêmement structurantes et où une communion se fait et qui permet de se transcender.»
Une aspiration qui a toute ses chances d’aboutir selon lui: «Les axes pour porter cette candidature c’est notre capacité à organiser et à sécuriser.(…) Il faut avoir des infrastructures de haut niveau. Tout ce qui a été lancé doit être démultiplié et il faut moderniser certains équipements.» Enfin, changement d’événement mais pas de registre, le chef de file du mouvement en Marche avoue soutenir pleinement la candidature de la France à l’organisation de la Coupe du monde de rugby en 2023.
Du côté des mesures phares, la priorité semble être le retour à l’exercice physique et sportif. De ce fait, l’objectif consiste à augmenter de 3 millions le nombre de pratiquants, amateurs et professionnels compris. L’accent est ainsi mis sur le sport en entreprise, le développement des infrastructures ou encore la place des associations sportives. Les personnes à mobilité réduite ne sont pas exemptées de ces avancées avec une adaptation accrue des lieux favorables à l’accueil d’athlètes handisport.
De plus, Emmanuel Macron souhaite remettre l’école au centre de la formation sportive: «Le sport amateur. C’est la vitalité de notre sport. La base de tout, ce sont les millions de Français. Il faut plus de liens avec l’école. Le sportif est à remettre davantage au sein de l’école pour s’ancrer dans le temps scolaire (…) avec le respect des règles, des horaires, d’une discipline.»
Quant aux bénévoles dans les différentes Fédérations sportives nationales, un vaste plan de revalorisation est prévu avec, entre autres, «le renforcement de la protection des bénévoles en matière de responsabilité personnelle et le renforcement du mécénat de compétence.»
La reconversion des professionnels comme engagement
Emmanuel Macron jouant au football avec des jeunes
Autre enjeu majeur qui a son importance: le sport professionnel. Ici, la donne est claire: il faut soutenir et valoriser les athlètes de haut-niveau, que ce soit au niveau financier et sportif pur. Dans cette optique, le président de 39 ans explique sa pensée: «Nos clubs professionnels souffrent d’un manque de compétitivité. Pour leur permettre d’attirer les meilleurs, d’obtenir l’organisation des grandes compétitions, j’agirai au niveau européen, notamment pour rapprocher les règles fiscales qui diffèrent trop d’un pays à l’autre.»
Une partie de cette programmation s’inscrit aussi dans la reconversion des sportifs, une fois leur carrière terminée: «Ce qui est dommage, c’est qu’on ne s’occupe pas assez de l’après. Je souhaite qu’on puisse mieux structurer pour leur permettre une conversion. Dans l’entreprise, dans l’associatif, dans la politique ils peuvent apporter beaucoup.»
La Rédaction