Dans une journée de mercredi où le tribunal a notamment interrogé l’ancien conseiller de Lamine Diack, Habib Cissé, sur une note retrouvée à son domicile, l’ex-président de la Fédération internationale s’est montré surtout volubile sur son bilan à la tête de l’instance.
Son interrogatoire devrait réellement débuter ce jeudi. Mais ce mercredi, Lamine Diack, l’ex-président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF devenue World Athletics) et principal accusé des faits de corruption pour couvrir des cas de dopage d’athlètes russes reprochés à l’IAAF, a fait une première apparition à la 32e chambre du tribunal correctionnel de Paris.
Diack a défendu son bilan à l’IAAF
Vêtu d’un élégant boubou blanc, le Sénégalais de 87 ans, qui a parlé une trentaine de minutes, a surtout voulu défendre son bilan à la tête de l’athlétisme mondial (président de 1999 à 2015). « Mon rôle à moi, c’était d’universaliser l’athlétisme […]. Voilà qui je suis ! », a-t-il lancé. Tout en revenant sur sa carrière de sportif et notamment de sauteur en longueur en équipe de France.
Dans une journée de mercredi quasiment dédiée à Habib Cissé (ex-conseiller juridique de Diack) et des questions autour d’une note retrouvée à son domicile qui détaille des remises d’argent pour que des athlètes échappent aux sanctions disciplinaires, Diack a réveillé l’assistance avant une journée de demain où l’ex-maire de Dakar (1978-1979) devra s’expliquer sur son rôle exact.
Avec AFP